Introduction
Dans le cadre de la préparation du budget 2026, le gouvernement français, par la voix d'Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a annoncé une réforme visant à fusionner ou supprimer un tiers des agences et des opérateurs de l'État. L'objectif est de réaliser des économies significatives tout en répondant à l'exigence de modernisation de l'administration publique.
Objectifs de la Réforme
Le gouvernement cherche à économiser entre 2 et 3 milliards d'euros par le biais de cette réforme, en effectuant des réductions dans le nombre d'emplois publics. Le but est également d’alléger le déficit public, espéré à 4,6 % du PIB d'ici 2026, contre 5,4 % prévu pour 2025.
Contexte et Justifications
Selon Amélie de Montchalin, environ 180 000 personnes sont actuellement employées dans les agences et opérateurs de l'État, un chiffre qu'elle compare au nombre de gendarmes en France. La ministre a expliqué que cette démarche est motivée par une demande populaire pour une gestion plus rationnelle et économiquement viable de l’appareil d’État.
Stratégie de Mise en Œuvre
La réforme promet de ne pas engendrer de "casse sociale", selon les termes d'Amélie de Montchalin. Elle envisage une réduction progressive des effectifs, notamment par la non-remplacement des départs à la retraite et la fusion des fonctions redondantes dans différentes agences. Elle prévoit de donner des détails supplémentaires lors d'une audition au Sénat prévue à la mi-mai 2023.
Agences Concernées
Bien que la liste exacte des agences et opérateurs visés par cette réforme n'ait pas été communiquée, le gouvernement a précisé que les universités ne seraient pas concernées. Certaines agences telles que l'Agence Bio, l'Ademe et l'Office français de la biodiversité avaient été évoquées lors de débats précédents, suscitant des critiques sur leur efficacité financière.
Défis et Perspectives
Le projet se confronte à un scepticisme quant à la suppression d’agences qualifiées par certains comme utiles. Le gouvernement reste néanmoins focalisé sur l'allègement de la structure administrative pour atteindre les objectifs fiscaux de 2026. En parallèle, d'autres zones de dépenses publiques sont aussi visées pour rationaliser et redistribuer les ressources.
Conclusion
La réforme des agences et opérateurs de l'État s'inscrit dans une stratégie budgétaire globale visant à réduire le déficit public tout en modernisant le secteur public pour s'adapter aux exigences économiques actuelles. Les débats et discussions autour de son implémentation seront cruciaux pour sa réalisation effective.