Contexte de la trêve pascale
Le conflit en Ukraine, ayant débuté avec l'invasion russe il y a plus de trois ans, a vu une brève suspension des hostilités à l'occasion de Pâques en avril 2025. Un cessez-le-feu fragile de 30 heures, annoncé par le président russe Vladimir Poutine, avait été accepté par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Violation du cessez-le-feu
Malgré l'accord initial, les deux protagonistes du conflit ont accusé l'autre partie de violations pendant la trêve. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que les forces russes avaient enfreint le cessez-le-feu plus de 2 000 fois pendant la période de trêve. Zelensky a proposé une prolongation de 30 jours pour interdire les frappes aériennes sur les infrastructures civiles.
Reprise des hostilités
À l'expiration de la trêve, la Russie a repris ses frappes sur l'Ukraine. Selon le ministère russe de la Défense, des frappes d'aviation, de drones et d'artillerie ont ciblé 74 endroits à travers l'Ukraine. Les gouverneurs des régions ukrainiennes de Dnipropetrovsk, Mykolaïv, et Tcherkassy ont confirmé les attaques sans rapporter de blessés. En parallèle, la Russie a signalé des tentatives d'attaques ukrainiennes contre des positions russes, notamment dans les régions de Soukha Balka et Bagatyr à Donetsk.
Réactions internationales
Le président américain Donald Trump a exprimé l'espoir d'un accord imminent entre les deux pays, tout en n'apportant aucune précision sur la base de cet optimisme. Pendant ce temps, la Chine a "salué" tous les efforts en faveur d'un cessez-le-feu, la considérant comme une étape essentielle vers la paix en Ukraine.
Conclusion et perspectives
La reprise des frappes marque l'échec de la trêve pascale à instaurer une paix durable. Les négociations initiées par les États-Unis sont, elles aussi, dans l'impasse. La poursuite des combats souligne la complexité de parvenir à une cessation durable des hostilités, laissant présager un prolongement du conflit.