Retour d'une dépouille d'otage
Les autorités israéliennes ont annoncé l'identification d'une dépouille remise par le Hamas et transférée par la Croix-Rouge aux forces israéliennes. L'Institut médico-légal israélien a procédé à l'identification et les autorités ont informé la famille.
Selon les communiqués officiels, le Hamas détenait 28 dépouilles d'Israéliens au terme de l'accord de cessez-le-feu. Avant cette remise, dix dépouilles avaient déjà été restituées depuis le début de l'application de l'accord; 18 corps restaient donc à restituer selon le décompte des autorités israéliennes.
Accord de cessez-le-feu et obligations
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 10 octobre. Il prévoyait, dans le cadre d'un échange de prisonniers parrainé par des médiateurs internationaux, la libération de tous les otages détenus, vivants et morts, dans un délai fixé par le cadre de l'accord. Le Hamas a libéré dans les délais les otages vivants restants mentionnés par les parties, tandis que la restitution des dépouilles a été partiellement effectuée.
Israël a indiqué considérer le retard dans la remise des dépouilles comme une violation de l'accord de cessez-le-feu. Le bureau du Premier ministre a déclaré que la réouverture du passage de Rafah serait conditionnée à la manière dont le Hamas s'acquitterait de ses obligations relatives à la restitution des otages et des corps.
Obstacles à la restitution des corps
Le Hamas a déclaré que la question des corps était complexe et nécessitait du temps, en expliquant que certains corps auraient été enterrés dans des tunnels détruits lors des opérations et que d'autres resteraient sous les décombres de bâtiments. Le mouvement a également dénoncé des violations de l'accord par Israël.
Pour sa part, Israël a indiqué avoir pris des mesures pour matérialiser sur le terrain la « ligne jaune » définissant les limites de redéploiement des forces conformément au cessez-le-feu.
Opérations de recherche et assistance internationale
Une équipe de 81 spécialistes de l'Afad, l'agence turque de gestion des catastrophes, a été signalée en attente côté égyptien, prête à mener des opérations de recherche et de secours dans les ruines, avec des moyens spécialisés, notamment des chiens de recherche et des dispositifs de détection.
La Défense civile à Gaza a signalé la découverte de plusieurs centaines de corps sous les décombres depuis l'entrée en vigueur de la trêve et estime que de nombreux corps restent ensevelis. Les autorités locales à Gaza ont fourni des estimations élevées du nombre de personnes encore ensevelies sous les décombres.
Contrôle des points d'accès et aide humanitaire
Israël contrôle les accès à la bande de Gaza. L'accord de cessez-le-feu prévoit la réouverture de points de passage, dont Rafah, pour permettre l'entrée d'aide humanitaire. Le bureau du Premier ministre israélien a déclaré que la réouverture du passage de Rafah dépendrait de la mise en œuvre par le Hamas de ses engagements relatifs aux otages et aux corps.
Des représentants humanitaires des Nations unies ont pu se rendre dans la bande de Gaza. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué qu'une boulangerie avait désormais accès au carburant et à la farine et pouvait produire un volume important de pain. Le Programme alimentaire mondial a estimé que le rétablissement des approvisionnements alimentaires prendrait du temps et a appelé à l'ouverture de davantage de points de passage pour acheminer l'aide.
Bilan humain et contexte
Les articles de presse et communiqués citent le bilan des victimes liées aux événements déclencheurs et à l'offensive qui a suivi. Un bilan établi par des agences de presse indique plus de 1 200 morts côté israélien lors de l'attaque initiale, tandis que les chiffres communiqués par les autorités sanitaires de Gaza font état d'un nombre de morts à Gaza se chiffrant dans les dizaines de milliers.
Des discussions politiques subsistent sur les étapes ultérieures du plan proposé, qui comprend des dispositions sur le désarmement du Hamas, l'avenir de ses combattants et le retrait de certaines forces, points encore en cours de négociation entre les parties et les médiateurs internationaux.








