Contexte
Les fouilles dans ce qui est surnommé le « cimetière » d'Émile Louis, un notoire tueur en série des années 1970 en France, ont été entamées fin mai 2025 près de Rouvray, dans l'Yonne. Émile Louis fut condamné en 2004 à la réclusion criminelle à perpétuité pour les viols et assassinats de sept jeunes femmes disparues entre 1975 et 1979. Louis est décédé en 2013.
Interruption des fouilles
Le 6 juin 2025, un gendarme de 41 ans, Stéphane Plunian, est tragiquement décédé après avoir été heurté par une pelleteuse sur le site d'excavation. Conséquemment, Hugues de Phily, procureur de la République d'Auxerre, a suspendu les fouilles, soulignant l'impossibilité de les poursuivre immédiatement faute de techniciens requis pour les activités criminelles spécialisées. Les opérations pourraient reprendre à l'automne 2025.
Objectifs et découvertes initiales
Les fouilles visent à retrouver d'éventuelles traces des victimes d'Émile Louis, particulièrement Marie-Jeanne Ambroisine-Coussin, une possible huitième victime dont les restes n'ont jamais été découverts. Bien que plusieurs objets comme deux chaussures et un vélo féminin ancien aient été découverts lors des fouilles de deux semaines, ceux-ci ont été considérés "peu probants" par le procureur.
Difficultés et impacts du report
Initialement prévues pour 21 jours, du 26 mai au 6 juin, les fouilles ont été interrompues après seulement 12 jours. Les résultats ont été décevants pour les parties civiles, qui tenaient les découvertes antérieures en estime. Le report jusqu'à l'automne suscite l'inquiétude, en raison de la météo potentiellement défavorable. Didier Seban, avocat de l'Association de défense des handicapées de l'Yonne, redoute l'impact des intempéries et des journées plus courtes.
Réactions
Les familles des victimes expriment leur préoccupation face à ce délai. Pierre Monnoir, président de l'Association de défense des handicapés de l'Yonne, souligne le stress prolongé pour les familles des victimes et appelle à une solution rapide à ce problème.