Contexte des attaques de drones
Au cours de la nuit de dimanche à lundi, la Russie a lancé une attaque massive sur l'Ukraine avec plus de 108 drones explosifs, incluant des drones Shahed, selon l'armée de l'air ukrainienne. Parmi ces drones, au moins 55 ont été interceptés et détruits. Les attaques, qui se sont intensifiées depuis le début de l'invasion russe en février 2022, ont causé des pertes humaines considérables. Lundi matin, une attaque de drone dans la région de Soumy a causé un mort et trois blessés.
Réactions internationales et diplomatiques
Face à la recrudescence de ces attaques, Kiev et ses alliés européens ont exigé un cessez-le-feu complet de 30 jours, condition nécessaire à l'amorce de pourparlers de paix directs entre les deux nations en Turquie. Cette demande s'accompagne d'un ultimatum lancé à la Russie, menaçant de sanctions sévères en cas de refus. Ce mouvement a été soutenu par les États-Unis, avec le président Donald Trump exhortant à des discussions immédiates.
Proposition de négociations
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé une rencontre "en personne" avec le président russe Vladimir Poutine le jeudi à Istanbul, sans qu'une réponse ne soit encore reçue du Kremlin. De son côté, le président Poutine a également manifesté un intérêt pour des pourparlers directs et sans conditions préalables avec Kiev. Cependant, une trêve préalable semble être un point d’achoppement, car elle n’a pas été acceptée ou discutée explicitement par Moscou.
Enjeux et conditions
Les discussions envisagées marqueraient une première depuis les réunions initiales après l'invasion de 2022, qui n'avaient pas abouti à un accord de paix. Zelensky et ses alliés insistent sur la nécessité d'une trêve comme condition à toute discussion, une position partagée par l'UE.
Cependant, la Russie exige la reddition de l'Ukraine, son retrait de l'OTAN, et la reconnaissance de ses annexions territoriales. Poutine souligne la nécessité de traiter des "causes profondes du conflit", notamment l'architecture sécuritaire européenne et la présence de l'OTAN aux frontières russes.
Réactions internationales
La communauté internationale, y compris la Chine, encourage un règlement pacifique durable du conflit. Une rencontre à Istanbul offrirait une occasion de clarification quant à la possibilité d'un accord, permettant aux acteurs internationaux d'ajuster leur stratégie en fonction des intentions exprimées lors des discussions.