Faits déclarés
Le président équatorien Daniel Noboa a déclaré avoir été visé par une tentative d'empoisonnement. Selon son témoignage, des chocolats et une confiture remis lors d'un événement public contenaient trois composés chimiques détectés en « forte concentration ». Il a exposé ces éléments lors d'une interview accordée à CNN.
Dépôts de plainte et démarches judiciaires
L'organisme militaire chargé de la sécurité présidentielle a déposé une plainte auprès du parquet. Le gouvernement a indiqué avoir présenté des preuves liées à la présence des trois produits chimiques dans les sucreries. Il s'agit, selon les autorités, de la deuxième plainte déposée par l'exécutif concernant une tentative d'homicide à l'encontre du président.
Événements antérieurs signalés
Au début du mois d'octobre, le gouvernement a affirmé que le véhicule dans lequel se trouvait le président avait été la cible de tirs, attribution faite par les autorités aux populations autochtones. Cette affirmation n'a pas été présentée comme vérifiée dans les informations fournies par le gouvernement. À cette occasion, une plainte pour « tentative de meurtre » a été déposée.
Contexte politique et mobilisations
Depuis la mi-septembre, les principales organisations autochtones, notamment la Confédération des nationalités indigènes de l'Équateur (Conaie), ont organisé des manifestations et des blocages de routes en plusieurs provinces. Ces mobilisations ont été déclenchées par la suppression de la subvention au diesel, mesure dénoncée par les représentants autochtones.
Mesures politiques envisagées
Le président a prévu la tenue d'un référendum le 16 novembre visant, selon les autorités, à ouvrir la voie à une assemblée constituante. L'objectif déclaré par le gouvernement est d'élaborer une constitution comportant des dispositions plus sévères en matière de lutte contre le trafic de drogue.
Situation en cours
Les éléments fournis par le gouvernement incluent la détection des trois composés chimiques et les plaintes déposées auprès des autorités judiciaires. Les informations disponibles au public à ce stade ne permettent pas de confirmer les responsabilités, les motivations ou l'origine de ces composés au-delà des déclarations officielles.








