Contexte
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est entré en vigueur le 10 octobre 2023. Le conflit fait suite à une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. L'accord de trêve, négocié avec l'intervention de pays médiateurs, vise à constituer la première étape d'un plan plus large de règlement.
Déclaration du Hamas
Le 9 décembre 2025, Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que la deuxième phase du cessez-le-feu « ne peut pas commencer » tant qu'Israël « poursuit ses violations de l'accord et se dérobe à ses engagements ». Le Hamas a accusé Israël de ne pas avoir rouvert le point de passage de Rafah avec l'Égypte et d'entraver l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza. Le mouvement a indiqué avoir demandé aux pays médiateurs d'exercer des pressions sur Israël afin d'assurer le respect des dispositions de la première phase.
Position d'Israël
Le gouvernement israélien affirme que la deuxième phase, destinée à consolider le cessez-le-feu et à avancer vers une fin du conflit, ne pourra débuter que si le Hamas remettait les restes du dernier otage israélien encore détenu depuis l'attaque du 7 octobre 2023. Par ailleurs, les autorités israéliennes affirment contrôler l'ouverture des points de passage vers Gaza et contestent certaines accusations d'entrave à l'acheminement de l'aide humanitaire.
Passages et acheminement de l'aide
Une source sécuritaire israélienne a annoncé la réautorisation, à partir d'un mercredi mentionné dans les communiqués, du transit de l'aide humanitaire à destination de Gaza en provenance de Jordanie via le pont Allenby, contrôlé par les autorités israéliennes entre la Jordanie et la Cisjordanie. Ce point avait été fermé fin septembre après une attaque ayant entraîné la mort de militaires au poste-frontière.
Le point de passage de Rafah, entre l'Égypte et la bande de Gaza, est l'un des dispositifs dont la réouverture est prévue par les termes négociés de l'accord; des désaccords persistent quant à son ouverture effective.
Médiation et étapes suivantes
Plusieurs pays ont servi d'intermédiaires lors des négociations ayant abouti à la trêve. Les médiateurs ont été sollicités par le Hamas pour faire pression sur Israël en vue du respect des engagements de la première phase. Des propositions discutées incluent le retrait de forces, le déploiement d'une force de stabilisation internationale et des étapes en vue d'un désarmement conditionnel du Hamas. Le Hamas a déclaré, dans le cadre de ces pourparlers, être prêt à confier ses armes à une autorité palestinienne gouvernante sous condition de la fin de l'occupation militaire israélienne.
Situation humanitaire et sécurité
Les communiqués et rapports font état d'incidents et d'opérations imputés réciproquement par les deux parties, ainsi que de pertes humaines liées à des frappes et à des affrontements. Des organisations humanitaires signalent des restrictions sur l'acheminement de l'aide vers Gaza; les autorités israéliennes contestent ces allégations.
Perspectives
Les acteurs impliqués conditionnent la mise en œuvre de la deuxième phase du cessez-le-feu à des engagements réciproques et à des mesures de sécurité et humanitaires. Les décisions des médiateurs, l'ouverture effective des points de passage et la résolution des questions liées aux otages figurent parmi les éléments déterminants pour la progression vers les étapes suivantes du plan de règlement.








