Demande adressée au président israélien
Le 12 novembre 2025, le président des États-Unis, Donald Trump, a envoyé une lettre au président israélien Isaac Herzog l'invitant à envisager d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahou. Le bureau de la présidence israélienne a précisé que toute demande de grâce doit être présentée selon la procédure officielle prévue par la loi.
Contexte judiciaire
Benjamin Netanyahou est visé par plusieurs procédures judiciaires pour des affaires de corruption, au nombre d'au moins trois. Il a nié les accusations portées contre lui et a plaidé non coupable devant les juridictions compétentes.
Antécédent public
Lors d'un discours prononcé le 13 octobre 2025, Donald Trump avait déjà suggéré publiquement qu'une grâce puisse être accordée à Benjamin Netanyahou. La lettre du 12 novembre reprend cette demande sous une forme écrite adressée au président Herzog.
Contenu de la lettre
Selon les éléments rendus publics, la lettre invite le président Herzog à envisager une grâce pour le Premier ministre. Elle contient une formulation affirmant le respect de l'indépendance du système judiciaire israélien tout en présentant l'affaire contre Netanyahou comme politiquement motivée.
Réactions politiques en Israël
La présidence israélienne a rappelé l'obligation de suivre la procédure formelle pour toute demande de grâce. Plusieurs responsables et élus israéliens ont réagi publiquement :
- Le ministre Itamar Ben Gvir a appelé le président Herzog à suivre la recommandation exprimée par Donald Trump.
- La députée Yulia Malinovsky (parti Yisrael Beiteinu) a suggéré que la demande américaine pourrait s'inscrire dans des échanges liés au cessez-le-feu dans la Bande de Gaza.
- Le dirigeant de l'opposition, Yaïr Lapid, a souligné que, selon la pratique juridique israélienne, l'octroi d'une grâce implique en pratique la reconnaissance des faits et l'expression de remords.
Procédure et suite possible
La présidence israélienne a indiqué que la voie formelle pour solliciter une grâce consiste à déposer une demande officielle. À la suite de la réception de la lettre, aucune décision présidentielle relative à une mesure de clémence n'avait été annoncée immédiatement. La question demeure sensible politiquement et juridiquement, en particulier en raison des implications pour l'indépendance judiciaire et les relations internationales.








