Contexte et enjeux diplomatiques
Le conflit entre la Russie et l'Ukraine, déclenché par l'invasion russe de 2022, a conduit l'Ukraine à solliciter un renforcement des sanctions internationales contre Moscou, estimant que cela pourrait contraindre le Kremlin à des concessions pour parvenir à un règlement pacifique. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky espère rencontrer le président américain Donald Trump lors du sommet du G7 prévu au Canada, afin d'obtenir un soutien pour des sanctions plus sévères à l'encontre de la Russie.
Position des États-Unis et de l'Allemagne
Donald Trump, depuis son retour au pouvoir en janvier, a développé une relation plus étroite avec le président russe Vladimir Poutine et s'est montré réticent à l'idée d'imposer de nouvelles sanctions américaines contre la Russie. Il s'inquiète du potentiel impact de telles mesures sur un futur accord entre Kiev et Moscou. Parallèlement, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a annoncé une aide militaire supplémentaire de 1,9 milliard d'euros à l'Ukraine, tout en refusant de livrer des missiles à longue portée Taurus demandés par Kiev.
Échange de prisonniers de guerre
Un nouvel échange de prisonniers de guerre a eu lieu entre la Russie et l'Ukraine, marquant l'un des rares résultats concrets des pourparlers de paix organisés à Istanbul début juin. Cet accord, en plusieurs phases, a permis la libération de soldats de chaque côté, bien que le nombre précis de prisonniers échangés n'ait pas été communiqué. Ces échanges soulignent un effort de coopération minimum malgré la poursuite des hostilités.
Situation militaire sur le terrain
Les combats se poursuivent dans diverses régions d'Ukraine, notamment à Soumy, où les forces russes maintiennent une forte pression militaire. Des frappes de drones ont blessé plusieurs civils à Kharkiv, tandis qu'un enfant a été tué par une attaque de drone ukrainien en Russie, dans la région de Belgorod.
Impasse des négociations
Les négociations pour un cessez-le-feu restent bloquées, la Russie maintenant ses exigences, notamment la reconnaissance de l'annexion de certaines régions ukrainiennes et l'engagement de Kiev à ne pas rejoindre l'OTAN. Face à cette impasse, le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, appelle à une "diplomatie de la pression" pour renforcer à la fois les pressions économiques et militaires sur Moscou, afin de mettre fin à la guerre d'ici la fin de l'année. Zelensky espère que le soutien occidental se renforcera pour atteindre cet objectif.