Contexte de l'ultimatum
Le 15 juillet 2025, le président américain Donald Trump a annoncé qu'il accorde à la Russie un délai de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Cet ultimatum s'accompagne de la menace de sanctions sévères, notamment des droits de douane secondaires visant également les alliés commerciaux de la Russie. Selon Donald Trump, ces mesures pourraient atteindre 100% si aucun accord n'est trouvé.
Le président russe Vladimir Poutine a été à l'origine de l'invasion de l'Ukraine en février 2022, et des tentatives antérieures pour conclure un accord de paix n'ont pas abouti. Le président Trump a exprimé sa déception vis-à-vis de Poutine, déclarant qu'il espérait un accord depuis deux mois.
Réactions internationales
Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a salué la position ferme de Trump et a remercié les États-Unis pour leur soutien en matière de protection de la vie des Ukrainiens. Cependant, la diplomatie européenne, représentée par Kaja Kallas, a émis des réserves sur la longueur du délai accordé, soulignant la perte continue de vies civiles.
Réarmement de l'Ukraine
Parallèlement à l'ultimatum, Donald Trump a annoncé un réarmement massif de l'Ukraine avec des systèmes d'armement poussés par l'OTAN. Plusieurs pays, dont l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, et les pays nordiques, ont été désignés comme futurs acheteurs des équipements militaires. Mark Rutte, le secrétaire général de l'OTAN, a précisé que la rapidité des livraisons serait cruciale pour inciter la Russie à négocier.
Les États-Unis projettent de livrer rapidement des systèmes de défense antiaériens Patriot à l'Ukraine pour renforcer ses capacités défensives. Ces annonces interviennent alors que le président Trump avait, précédemment, affiché des signes contradictoires concernant l'assistance militaire à Kiev.
Intensification des hostilités
Sur le terrain, la situation militaire reste tendue. Les forces russes continuent d'intensifier leurs attaques, avec une augmentation du nombre de frappes aériennes. Le ministère de la Défense russe a revendiqué la prise de deux villages dans les régions de Donetsk et Zaporijjia.
En réponse au réarmement, le président Trump a indiqué que ce soutien ne coûtera pas aux contribuables américains, soulignant que les équipements militaires seraient acquis par d'autres nations membres de l'OTAN et non par les États-Unis seuls.
Perspectives diplomatiques
Malgré les pressions et les efforts diplomatiques pour résoudre le conflit, les discussions entre la Russie et l'Ukraine n'ont pas apporté de résultats concrets. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a insisté sur la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat et le respect du droit international pour avancer vers une solution politique. Le ministre français des Affaires étrangères a aussi insisté sur l'urgence de mettre fin au conflit face à la situation critique sur le terrain.