Contexte météorologique
Le samedi 21 juin 2025, la France connaît un pic de chaleur marquant la première vague de chaleur de l'année. En conséquence, 16 départements du pays sont placés en vigilance orange « canicule », notamment dans l'ouest, où les températures devraient dépasser 35°C. Selon les prévisions de Météo-France, les températures atteindront de 35 à 38°C dans l'intérieur de la Bretagne et des Pays de la Loire, avec des pics à 39°C en Poitou-Charentes et sur le Lauragais, près de Toulouse.
Zones concernées et mesures de précaution
La vigilance orange concerne des départements allant de la Manche aux Charentes et du Morbihan à l'Indre-et-Loire, ainsi que le Rhône et l'Isère. En parallèle, environ 60 autres départements sont en vigilance jaune pour la canicule, et six pour les orages.
Plusieurs villes, comme Tours et Rennes, ont décidé de maintenir l'ouverture des parcs et jardins pendant la nuit pour permettre aux habitants de se rafraîchir. EDF prévoit d'éventuelles réductions de production sur le site de la centrale nucléaire de Bugey (Ain) en raison de la température du Rhône, utilisée pour refroidir les installations.
Adaptations locales
Les collectivités et entreprises doivent s'adapter : écoles et maisons de retraite sont affectées. À Toulouse, des ombrières ont été installées pour réduire la chaleur de 5°C en moyenne dans certaines zones piétonnes. En Gironde, la température atteint encore 36°C à Bordeaux, où le festival « Bordeaux fête le vin » attire de nombreux visiteurs.
Effets environnementaux
Des alertes de pollution à l'ozone sont émises en Île-de-France, en Provence-Alpes-Côte d'Azur et en Occitanie. En réponse, Lorient a rendu les transports en commun gratuits et abaissé la vitesse sur les routes nationales à 90 km/h.
Perspectives et climat
Météo-France prévoit un léger rafraîchissement à partir de samedi soir, avec une baisse rapide de la vigilance dimanche. La chaleur devrait ensuite se concentrer dans les régions méridionales. Ce phénomène s'inscrit dans une série de vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, intenses et précoces, attribuées aux changements climatiques, où la France métropolitaine a déjà gagné au moins 1,7°C par rapport à l'ère pré-industrielle.