Contexte des attaques
Depuis la mi-avril 2025, la France a été le théâtre de multiples attaques contre des établissements pénitentiaires et des membres du personnel pénitentiaire. Ces actions ont été revendiquées par un groupe se faisant appeler la "Défense des droits des prisonniers français" (DDPF). Les attaques ont pris diverses formes, notamment des incendies criminels, des tirs d'armes de gros calibre, et des menaces publiées sur la messagerie Telegram.
Opération d'interpellations
Le lundi 28 avril 2025, une vaste opération de police a été lancée à travers la France. En tête de cette action, le Parquet national antiterroriste (PNAT). Cette opération a ciblé plus de vingt personnes suspectées d'avoir participé aux attaques. Les interpellations se sont principalement déroulées dans des régions métropolitaines telles que Paris, Marseille, Lyon, et Bordeaux.
Implication et enchaînement des événements
Les enquêtes amorcées par le PNAT ont révélé des indices liant ces actions à la criminalité organisée et possiblement à certains mouvements d'ultragauche, ceci d'après des sources policières. Dans le cadre des arrestations, des perquisitions ont été menées dans plusieurs domiciles afin de collecter des preuves supplémentaires et d'élucider la portée de l'organisation DDPF. Bien que le DDPF prenne part aux revendications, il est possible que l'exécution de ces attaques ait impliqué un recrutement sur les réseaux par des entités liées au narcotrafic.
Réactions officielles
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a salué l'opération sur le réseau social X, exprimant sa reconnaissance envers les forces de l'ordre et les magistrats, et réitérant l'engagement de l'État dans la lutte contre le narcotrafic. Son homologue, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, a également noté, dans ses déclarations, le professionnalisme et l'efficacité des enquêteurs ayant permis d'aboutir à ces arrestations.
Conclusion et suites de l'enquête
La complexité des enquêtes en cours, qui mettent en lumière des interconnexions entre criminels de droit commun, réseaux de stupéfiants, et activistes politiques extrémistes, continue de poser des défis légaux et sécuritaires. La situation reste en évolution, avec des autorités s'efforçant d'établir des liens clairs entre les faits, les auteurs, et leurs mobiles possibles.