Faits
Les faits se sont produits début décembre à bord d’un TGV circulant entre Lille et Nîmes. Plusieurs voyageurs ont signalé avoir assisté à des violences commises par une femme à l’encontre de son fils âgé de six ans. Selon ces témoignages, la mère aurait saisi la tête de l’enfant, l’aurait frappée contre la tablette située au dos d’un siège, lui aurait tiré les cheveux et l’aurait étranglé. Des passagers ont alerté le dispositif d’alerte 31 17.
Intervention et interpellation
Le train a été arrêté en gare de Marne-la-Vallée–Chessy. Les agents de la sûreté ferroviaire de la SNCF ont appréhendé la femme sur le quai. Elle a été remise aux policiers du commissariat de Lagny‑sur‑Marne et placée en garde à vue pour des faits qualifiés par le parquet de Meaux de « violences volontaires par ascendant sur mineur de 15 ans ».
Prise en charge de l’enfant
L’enfant a d’abord été pris en charge temporairement par les services de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et placé dans un foyer pour la nuit. Une ordonnance de placement provisoire a ensuite été prononcée pour assurer sa protection.
Enquête et éléments recueillis
Lors de ses auditions, la mise en cause, âgée de 42 ans, a reconnu avoir donné une claque derrière la tête et avoir empoigné son fils. Les investigations n’ont pas, à ce stade, permis de confirmer de façon indépendante certains actes plus graves rapportés par des témoins. L’enquête vise notamment à préciser la nature, l’ampleur et la récurrence des violences alléguées.
Mesures judiciaires et suite de la procédure
Le parquet de Meaux a notifié une mesure de classement sous condition et a imposé à la mère le suivi d’un stage de responsabilité parentale à ses frais. Le dossier a ensuite été dessaisi au profit du parquet de Nîmes, lieu de domicile de la famille. Selon l’instruction applicable, les violences volontaires par ascendant sur mineur de 15 ans sont punies, en fonction de leur gravité, d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, montant majorable selon les conséquences pour la victime.
Éléments administratifs
Le parquet a indiqué que la mise en cause ne présentait pas d’antécédents judiciaires connus. Aucune précision publique supplémentaire n’a été communiquée sur la situation familiale.








