Contexte de l'enquête
Le parquet de Bordeaux a annoncé début décembre 2025 l'évolution d'une enquête relative à des viols collectifs filmés dans le milieu libertin en Gironde. L'instruction porte sur des faits qualifiés de viols avec actes de torture et de barbarie, commis selon l'acte d'instruction entre 2011 et 2024.
Déroulement des interpellations et mises en examen
Six hommes supplémentaires ont été mis en examen, portant à quatorze le nombre total des mis en cause dans cette procédure. Ces six personnes ont été interpellées par la section de recherches de la gendarmerie de Bordeaux ; deux ont été écrouées, un troisième est retourné en détention où il était déjà incarcéré pour une autre affaire, et les trois autres ont été placées sous contrôle judiciaire.
Une première vague d'interpellations avait précédemment abouti à la mise en examen et au placement en détention provisoire de quatre hommes, âgés de 40 à 57 ans. Par ailleurs, quatre autres hommes avaient été mis en cause et écroués en juin dans le cadre de la même instruction.
Victimes et plaintes
À ce stade de la procédure, six femmes ont été identifiées comme victimes des viols filmés. Deux d'entre elles ont déposé plainte formellement auprès des autorités. Une plainte initiale, déposée en 2023, visait un ex-conjoint qui aurait organisé des situations avec d'autres hommes qu'il invitait.
Éléments de preuve et localisation
Les enquêteurs ont saisi des dizaines de vidéos au domicile de l'ex-conjoint mentionné dans la plainte de 2023. L'exploitation de ces images a été utilisée par l'instruction pour caractériser l'absence de consentement des victimes, identifier certains participants et situer plusieurs lieux.
Les vidéos ont notamment permis de localiser des faits au domicile principal mis en cause, dans des clubs libertins de la métropole bordelaise et, pour certains éléments, en Hérault et dans le Gard. Des indices présentés dans les images ont également conduit à des investigations sur la voie publique à Bordeaux.
Qualifications et suites possibles
Les personnes mises en examen sont poursuivies pour des faits de viols et, pour au moins un mis en cause, pour complicité. L'instruction se poursuit afin de préciser les responsabilités et d'approfondir l'examen des pièces saisies. Les suites judiciaires dépendront des investigations complémentaires, des expertises et des éventuelles nouvelles plaintes.








