Contexte de la visite
Le 17 janvier 2025, le président français Emmanuel Macron a effectué une visite au Liban pour apporter son soutien aux nouveaux dirigeants de ce pays, marquant une étape symbolique après une longue période de crise politique. Cette visite survient alors que Joseph Aoun a été élu président du Liban après deux ans de vacance présidentielle, et Nawaf Salam a été désigné Premier ministre.
Objectifs de la visite
La visite de Macron vise à soutenir la souveraineté du Liban, à renforcer son unité et sa prospérité, et à participer activement à la reconstruction politique du pays, notamment à travers la formation d’un gouvernement fort. Cette démarche s'inscrit dans le cadre plus large de la diplomatie française au Moyen-Orient, où elle a historiquement joué un rôle clé.
Contexte politique et régional
Le Liban traverse une période de stabilisation après des conflits ravageurs, notamment entre Israël et le Hezbollah. La France, aux côtés de pays comme les États-Unis et l'Arabie saoudite, a joué un rôle dans la médiation qui a conduit au cessez-le-feu du 27 novembre 2024.
Rôle de la France
La France a été investie dans la surveillance et l'application de ce cessez-le-feu, visant à retirer l'armée israélienne du sud du Liban et encourager le déploiement de l'armée libanaise. À travers cette visite, Emmanuel Macron poursuit ses efforts pour maintenir la pression diplomatique sur le Hezbollah, exhortant le groupe à renoncer aux armes et à s'engager davantage dans la sphère politique libanaise.
Soutien international
Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, les deux affirmant leur soutien à la formation d’un gouvernement libanais consolidé. Cette visite vise également à mobiliser la communauté internationale en faveur du Liban, après une conférence d'aide qui s'est tenue à Paris en octobre 2024.
Enjeux économiques et sociaux
Le Liban est confronté à une crise économique sévère, exacerbée par un contexte régional instable et les retombées de conflits internes et externes. L'élection de Joseph Aoun et la nomination de Nawaf Salam suscitent des espoirs de réformes économiques et politiques, nécessaires pour attirer l'aide internationale et stabiliser le pays.