Contexte
Le 8e tour de la Coupe de France a opposé des clubs de niveaux variés et mobilisé des préparations différentes selon les déplacements et les enjeux. Des équipes de National 3, de Régional 1 et de divisions supérieures se sont affrontées, entraînant des approches distinctes en matière de préparation physique, d'analyse de l'adversaire et de gestion des ressources humaines.
GSI Pontivy : préparation en Martinique
La GSI Pontivy a séjourné en Martinique pour disputer son 8e tour. Le déplacement a impliqué un vol d'environ neuf heures et des différences notables de climat et d'horaires : le match se jouait vers 17 h, sous environ 26 °C à Sainte-Luce, alors qu'à Pontivy l'heure correspondante était 22 h et la température prévue proche de 6 °C. À l'arrivée à l'hôtel, le staff a remis aux joueurs une fiche de recommandations portant sur le sommeil, le décalage horaire, l'hydratation, l'adaptation à la chaleur et à l'humidité, ainsi que sur les comportements quotidiens liés à l'effort.
Le préparateur physique a insisté sur l'importance de l'hydratation et sur les risques de déshydratation dans ce type de conditions. L'encadrement a également réalisé un travail d'observation et de visionnage vidéo pour préparer le plan de jeu face à l'Espoir de Sainte-Luce (R1 martiniquaise). Le staff a appelé à une vigilance particulière de la concentration afin de limiter l'effet distrayant d'un séjour en zone touristique. Il a aussi évoqué la perspective d'une forte affluence en cas de qualification pour le tour suivant.
SA Mérignac : qualification face au Pau FC
Le SA Mérignac (R1) a surpris le Pau FC (Ligue 2) en s'imposant 1-0 au 8e tour. Le seul but est intervenu sur corner, transformé par Salif Sané à la 50e minute. Le gardien de Mérignac, Adrien Delrieu, a réalisé des interventions déterminantes, notamment un arrêt en face-à-face et une sortie à bout portant, qui ont contribué à préserver le score lors des dernières phases de la rencontre. Mérignac se qualifie ainsi pour les 32es de finale, phase à laquelle les clubs de Ligue 1 entreront en lice.
Steenvoorde – Béthune : séance de tirs au but
La confrontation entre Steenvoorde et Béthune s'est conclue par une séance de tirs au but après un match serré. La séance a suscité des réactions contrastées : déception marquée côté local et soulagement côté visiteur. Jean-Guy Wallemme, entraîneur de Béthune, a salué l'attitude de ses adversaires et a adressé des mots de reconnaissance aux joueurs éliminés, soulignant le caractère compétitif et respectueux de la rencontre.
Pau FC : point sur la situation des joueurs
Le latéral droit Neil Glossoa, titulaire lors de la rencontre opposant le Pau FC au SA Mérignac, a livré une analyse personnelle de son début de saison et de la concurrence interne. Il a indiqué travailler avec le staff pour conserver le niveau d'exigence demandé par l'entraîneur et a souligné l'intérêt de la concurrence avec son coéquipier Tom Pouilly pour son amélioration quotidienne. Glossoa a évoqué sa polyvalence acquise lors de sa formation, ayant évolué à divers postes avant de se spécialiser au couloir droit.
Carnoux : gestion de la Coupe et préparation spécifique
Le Carnoux Football Club (CFC) aborde le 8e tour en considérant la Coupe de France comme un objectif majeur, parallèlement au championnat. L'entraîneur Samir Tahrat a rappelé la volonté du club de gérer la compétition en s'appuyant sur une rotation claire et sur des consignes de performance strictes. Carnoux a accédé à nouveau au 8e tour et se prépare à affronter Lyon La Duchère, une rencontre qui interviendra également en championnat dans un délai rapproché.
Aspects communs et contraintes observées
Plusieurs thèmes ont été récurrents au cours de ce 8e tour : l'adaptation aux conditions locales (climat, décalage horaire), la nécessité de collecter des éléments vidéo pour étudier l'adversaire, la gestion de la concurrence interne au sein des effectifs et la préparation mentale et physique pour des matches à élimination directe. Les qualifications d'équipes de niveaux inférieurs face à des formations supérieures ont illustré la variabilité et l'imprévisibilité propres à cette phase de la compétition.








