Origine et objet de l'appel
Un collectif citoyen de parents d'élèves, se présentant sous le nom « #MeTooÉcole », a adressé une lettre ouverte au président de la République et à son épouse. Le texte, publié dans un quotidien dominical, appelle à des prises de parole et à des actions fortes en réponse à une série de signalements d'agressions sexuelles dans des écoles, principalement en maternelle.
Message du collectif
Le collectif indique regrouper des parents, des citoyens et des enseignants et décrit des signes qu'il associe à des violences sur les enfants (pleurs, cauchemars, comportements inhabituels). Il affirme avoir été constitué le 20 novembre. Le texte demande explicitement la protection des enfants et appelle à des mesures nationales.
Signalements et enquêtes
Des signalements ont été rapportés dans plusieurs établissements, en particulier à Paris. Des inspections et des enquêtes administratives ont été engagées pour certains établissements. Des suspensions d'animateurs ont été prononcées dans la capitale, certaines en lien avec des faits à caractère sexuel. Par ailleurs, des enquêtes pénales ont été ouvertes concernant des agressions sexuelles alléguées dans des écoles maternelles.
Réactions et mesures municipales
La municipalité de Paris a annoncé la mise en place d'un plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles faites aux enfants dans les écoles, la création d'un poste de défenseur des enfants et un renforcement de la formation des animateurs périscolaires. Un élu municipal en charge de l'éducation a indiqué que des sanctions disciplinaires seraient appliquées et qu'il avait saisi l'inspection générale via un organisme indépendant. Des rapports d'inspection et des présentations aux parents ont été annoncés pour certains établissements.
Revendications du collectif
Le collectif formule plusieurs demandes structurées :
- contrôle systématique des antécédents des professionnels en contact avec des enfants ;
- protocole clair pour chaque école incluant signalement et protection immédiate de l'enfant ;
- lancement d'une enquête administrative et d'un audit national des écoles et des structures périscolaires, en commençant par Paris ;
- mesures visant à protéger les lanceurs d'alerte.
Situation et suites attendues
Le collectif demande une intervention au niveau national. Les autorités locales ont annoncé des mesures et des investigations administratives. Des inspections et des enquêtes sont en cours dans les établissements concernés et des informations complémentaires doivent être communiquées aux familles au fur et à mesure de l'avancement des procédures.








