Contexte de l'incident
Le 8 janvier, un enseignant d'histoire-géographie de l'agglomération de Montbéliard, dans le Doubs, a présenté à ses élèves de quatrième plusieurs caricatures politiques et religieuses du journal satirique Charlie Hebdo. Cet événement est survenu au lendemain de l'hommage national aux victimes des attentats de Charlie Hebdo.
Les faits
Une collégienne de 13 ans a réagi en menaçant l'enseignant de mort, déclarant qu'un lycéen voudrait le tuer à cause de cette présentation. Une plainte a été déposée par le professeur, et l'établissement scolaire a contacté les autorités judiciaires.
Procédure judiciaire
La collégienne a été placée en garde à vue, où elle a reconnu avoir tenu ces propos, affirmant qu'elle faisait une "mauvaise blague" qu'elle regrettait. Les autorités, après enquête, ont déterminé que ni l'élève ni sa famille ne sont radicalisés et qu'ils sont inconnus de la justice.
Réactions officielles
La ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne, a exprimé son soutien à l'enseignant via le réseau social "X" et a assuré que la situation avait été immédiatement prise en charge. Une « protection fonctionnelle » a été octroyée au professeur, et une mesure conservatoire a été adoptée à l'encontre de la collégienne.
Mesures légales et disciplinaires
La collégienne est convoquée en février devant le délégué du procureur pour recevoir un avertissement pénal probatoire. Un conseil de discipline est également programmé au sein de son établissement scolaire.
Impact et suites
L'affaire souligne les sensibilités autour de la liberté d'expression et des caricatures religieuses en milieu scolaire, rappelant des faits dramatiques antérieurs comme l'affaire Samuel Paty. Les services de l'État, pour prévenir tout risque, se sont mobilisés promptement afin de garantir la sécurité de l'enseignant et des élèves.