Introduction
Stéphane Plaza, ancien animateur de M6 et célèbre agent immobilier, a été condamné le 18 février à un an de prison avec sursis pour violences conjugales envers une ex-compagne. Il a décidé de faire appel et a, le 5 juin, accusé le parquet de Paris d'avoir "truqué" le dossier pour obtenir sa condamnation. En réponse, Plaza et ses avocats ont annoncé avoir assigné l'État pour "faute lourde".
Les Accusations
Stéphane Plaza affirme son innocence et déclare que des éléments clés ont été ignorés ou manipulés par le parquet. Parmi ces éléments figure une plainte pour cyberharcèlement déposée par Plaza contre trois de ses anciennes compagnes, qui a été classée sans suite. L'une des ex-compagnes, identifiée durant l'enquête, aurait admis avoir utilisé de faux profils pour avertir d'autres femmes des prétendues conduites de Plaza. Cette procédure a été classée faute d'identification des auteurs de l'infraction, ce que conteste la défense de Plaza, accusant le parquet d'un "faux en écriture publique" impactant le résultat du procès.
Réactions des Avocats et de la Défense
Les avocats de Stéphane Plaza, Me Julien Roelens et Me Antonin Gravelin-Rodriguez, dénoncent une "manœuvre intentionnelle" du parquet visant à condamner leur client en influençant illégalement le jugement. Ils ont annoncé avoir engagé des poursuites contre l'État pour les dysfonctionnements de la justice. Pendant ce temps, Me Clotilde Lepetit, représentant Paola, une des plaignantes, a critiqué les méthodes de Plaza et ses avocats, soulignant que les plaintes pour cyberharcèlement n'avaient aucun lien avec l'accusation initiale de violences conjugales.
Impact de l'Affaire
La condamnation de Stéphane Plaza a eu des répercussions sur sa marque commerciale, le réseau franchisé Stéphane Plaza France, qui a envisagé de se renommer "Sixième Avenue" en raison de l'image ternie. L'affaire continue d'évoluer alors que les réactions s'enchaînent du côté de l'avocat de la défense et des parties concernées.