Résumé de la décision
En décembre 2025, la Maison-Blanche a publié une proclamation présidentielle étendant les restrictions d'entrée aux États-Unis à des ressortissants de sept pays et aux personnes voyageant avec des documents émis ou endossés par l'Autorité palestinienne. L'administration a présenté cette mesure comme visant à protéger la sécurité nationale et la sécurité publique.
Pays concernés et changements de statut
La proclamation étend les interdictions totales d'entrée aux ressortissants des pays suivants : Burkina Faso, Mali, Niger, Soudan du Sud et Syrie. Le Laos et la Sierra Leone voient leur statut évoluer de restrictions partielles vers des restrictions totales.
Catégories affectées et exceptions
La mesure concerne principalement les visiteurs temporaires (visas non-immigrants) et, dans certains cas, d'autres catégories de ressortissants étrangers. La proclamation prévoit des exceptions, notamment pour :
- les résidents permanents légaux des États-Unis ;
- les titulaires de visas valides au moment de la proclamation ;
- certaines catégories de visas spécifiques (par exemple diplomatiques, officiels ou sportifs) ;
- les entrées jugées conformes aux intérêts nationaux des États-Unis.
Motifs avancés par l'administration
L'administration a expliqué que ces ajustements résultent d'évaluations défavorables portant sur la fiabilité des dispositifs d'identification, le partage d'informations et les procédures de délivrance de documents dans plusieurs pays. Elle a considéré que, pour certains États, ces dispositifs étaient insuffisants pour garantir la sécurité des systèmes d'admission. Pour la Syrie, la décision fait suite à une attaque ayant entraîné la mort de ressortissants américains et au constat d'un système de délivrance de documents jugé inadéquat.
Modifications favorables
La Maison-Blanche a également indiqué que le Turkménistan avait réalisé des progrès significatifs en matière de gestion de l'identité et de partage d'informations. En conséquence, les ressortissants turkmènes peuvent de nouveau obtenir des visas américains, dans la catégorie des non-immigrants.
Contexte et antécédents
Depuis le début de cette politique, l'administration avait déjà imposé des restrictions totales à des ressortissants de plusieurs pays (parmi eux : Afghanistan, Myanmar, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen) et des restrictions partielles à de nombreux autres. Les mesures actuelles s'inscrivent dans la continuité de ces ajustements motivés par des considérations de sécurité nationale.
Conséquences pratiques
La proclamation modifie les conditions d'admission pour les ressortissants des pays cités et pour les porteurs de documents émis ou endossés par l'Autorité palestinienne. Les modalités détaillées d'application et les procédures opérationnelles relèvent des services fédéraux compétents, notamment les autorités consulaires et les services d'immigration.








