Contexte de l'élection
Amélie Oudéa-Castéra, ancienne ministre des Sports de 2022 à 2024, a été élue présidente du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) le 19 juin 2025. Âgée de 47 ans, elle succède à David Lappartient, devenant ainsi la deuxième femme à occuper ce poste après Brigitte Henriques (2021-2023). Elle est également la première ancienne ministre à présider le comité depuis sa création en 1972.
Processus de candidature et campagne
Oudéa-Castéra s'est portée candidate à la mi-avril, peu avant la clôture des candidatures, après la décision de l'ancien président David Lappartient de ne pas se représenter. Seule en lice après le retrait de Didier Séminet, président de la fédération de baseball-softball, le 7 juin, elle a été élue sans surprise.
Sa campagne a été marquée par des tensions. Elle a décrit les derniers instants de sa campagne comme "hostiles", a subi des critiques notamment sur un supposé manque de transparence et un possible conflit d'intérêts dû à ses anciennes fonctions ministérielles. Amélie Oudéa-Castéra a rétorqué en affirmant avoir reçu le feu vert de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP).
Controverses
La campagne a été dominée par les attaques provenant de certains opposants, tels que Denis Masseglia, ancien président du CNOSF, et Didier Séminet, qui ont remis en question la légitimité de sa candidature en raison de son passé ministériel. Le retrait de Séminet de la course a été suivi par des déclarations publiques accusant l'élection d'être influencée par des pressions politiques et institutionnelles.
Son salaire annoncé à environ 9 000 euros brut par mois a également suscité des débats, bien que David Lappartient, son prédécesseur, ait exercé bénévolement. David Lappartient a jugé qu'il était cependant logique que le poste de président du CNOSF soit rémunéré.
Objectifs et perspectives
En tant que présidente du CNOSF, Amélie Oudéa-Castéra aura pour mission de superviser l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver 2030 dans les Alpes françaises. Elle continue également d'influencer le sport français, ayant siégé au conseil d'administration du comité d'organisation des Jeux Olympiques d'hiver. Elle devra également gérer l'héritage des Jeux de Paris 2024 dans le paysage sportif français.