Contexte et annonce de la candidature
Le 12 avril 2023, Amélie Oudéa-Castéra, ancienne ministre des Sports, a officiellement déclaré sa candidature à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Cette annonce a été faite par voie de courrier adressé aux présidents de fédérations sportives françaises, un fait confirmé par des sources proches de l'organisation et rapporté par le journal "Le Parisien".
Concurrence et soutien
Deux autres candidats avaient initialement exprimé leur intention de se présenter à cette présidence : Cédric Gosse, président de la fédération de triathlon, et Didier Séminet, ancien secrétaire général du CNOSF. Toutefois, Cédric Gosse a décidé de se retirer et de soutenir la candidature d'Amélie Oudéa-Castéra, partageant sa vision pour l'avenir du sport en France. Didier Séminet reste donc le seul autre candidat pour succéder à David Lappartient.
Procédures et régulations
L'entourage d'Amélie Oudéa-Castéra a précisé qu'elle avait obtenu le feu vert de principe de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) avant de s'engager officiellement dans la course. Cette démarche est cruciale en raison des lois encadrant la reconversion des anciens ministres, particulièrement en ce qui concerne les conflits d'intérêts potentiels. La commission de déontologie du CNOSF devra également valider chaque candidature.
Échéances
Les candidats ont jusqu'au 20 avril 2023 pour officialiser leurs candidatures à la présidence du CNOSF. L'élection elle-même est programmée pour le 19 juin 2023. Cette période de campagne permettra aux candidats de présenter leurs programmes et de tenter de rallier le soutien des diverses fédérations sportives.