Contexte et localisation
Le 17 décembre 2025, une fusillade a eu lieu sur la plage de Bondi, à Sydney (Nouvelle-Galles du Sud, Australie), au cours d'un rassemblement organisé pour la fête juive de Hanouka. Les autorités locales ont confirmé que les tirs ont été dirigés contre les personnes présentes lors de l'événement.
Déroulement de l'attaque
Les forces de police indiquent que deux hommes, identifiés comme Sajid et Naveed Akram, ont ouvert le feu sur la foule. Les tirs auraient été effectués à au moins quarante reprises pendant environ dix minutes. Lors de l'intervention, Sajid Akram a été abattu par la police. Naveed Akram a été blessé, hospitalisé et placé en état d'incapacité de comparution physique ; il devait comparaître par visioconférence.
Bilan humain
Les autorités ont fait état d'au moins quinze personnes décédées et de dizaines de blessés. Parmi les victimes figuraient une fillette de dix ans, deux personnes identifiées comme survivantes de l'Holocauste, ainsi qu'un ressortissant français. Les premières obsèques et cérémonies ont eu lieu au sein de la communauté concernée.
Inculpations et procédure judiciaire
La police de la Nouvelle-Galles du Sud a annoncé l'inculpation de Naveed Akram pour des actes liés au terrorisme et pour quinze chefs d'accusation de meurtre, le poursuivant au total pour quarante chefs d'accusation incluant des accusations de lésions corporelles graves avec intention de tuer. Les autorités ont indiqué qu'elles soutiendront en justice que les actes visaient à promouvoir une cause religieuse et à semer la peur au sein d'une communauté.
Éléments matériels et allégations d'inspiration
Les enquêteurs ont déclaré avoir trouvé, dans le véhicule retrouvé à proximité de la plage, deux drapeaux attribués à l'organisation dite État islamique (EI) ainsi que des engins explosifs improvisés. Ces éléments ont conduit les autorités à examiner la piste d'une inspiration idéologique par l'EI, qui fait l'objet d'investigations supplémentaires.
Antécédents et déplacements des suspects
Les dossiers judiciaires indiquent que Naveed Akram avait déjà fait l'objet de vérifications des services de renseignement en 2019. Les autorités ont également signalé que les deux hommes avaient voyagé récemment aux Philippines du 1er au 28 novembre, utilisant respectivement un passeport indien et un passeport australien. Les autorités philippines ont nié que leur territoire ait servi de centre d'entraînement djihadiste et n'ont fourni aucune preuve de telles activités.
Enquêtes en cours
L'enquête policière et judiciaire se poursuit pour établir les motivations exactes, rechercher d'éventuelles complicités et clarifier les circonstances précises de l'attaque. Les autorités examinent les communications, les déplacements et les éléments matériels saisis.








