Résumé
Le 25 août 2025, Aurore Bergé, ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, a déclaré que la gestation pour autrui (GPA) est « totalement contraire à la dignité des femmes ». Elle a exprimé cette position lors d'une intervention sur Europe1/CNews, en réaction à une proposition de débat interne au parti Renaissance sur la légalisation de la pratique.
Déclaration de la ministre
Aurore Bergé a déclaré comprendre la douleur des personnes qui ne peuvent pas devenir parents, mais a estimé que la légalisation de la GPA soulèverait des enjeux profonds relatifs au corps des femmes et à la dignité humaine. Elle s'est opposée à toute reconnaissance légale de la pratique.
Proposition de débat au sein de Renaissance
Gabriel Attal, secrétaire général du parti Renaissance et président du groupe des députés macronistes, a proposé d'organiser une convention thématique suivie d'un vote des adhérents pour débattre de la question. Il a évoqué la recherche d'une forme de GPA présentée comme « éthique ». Cette proposition vise à soumettre la question au débat interne du parti.
Contexte et définitions
La gestation pour autrui (GPA) désigne le fait pour une femme, dite « mère porteuse », de porter un enfant pour le compte de parents d'intention, qui deviennent responsables de l'enfant après la naissance. Sur le plan politique, la question alimente depuis plusieurs années des débats éthiques et juridiques en France.
Positions antérieures
Le président de la République, Emmanuel Macron, avait auparavant déclaré ne pas être favorable à la légalisation de la GPA, la jugeant incompatible avec la dignité des femmes et susceptible de conduire à une marchandisation du corps des femmes.
Enjeux et perspectives
La proposition de débat interne au parti Renaissance pourrait relancer les discussions publiques et politiques sur la GPA en France. La prise de position d'une ministre chargée de l'Égalité souligne la sensibilité du sujet, qui confronte aspirations de parentalité et considérations éthiques liées au corps et à la dignité.