Introduction du plan
Le Premier ministre François Bayrou a présenté un plan visant à réaliser 43,8 milliards d'euros d'économies pour le budget 2026. Cet effort économique s'inscrit dans un contexte de surendettement de la France, avec l'objectif de réduire le déficit public de 5,4 % à 4,6 % du PIB. La dette actuelle augmente de 5 000 euros chaque seconde, représentant une menace pour la stabilité économique du pays.
Mesures d'économies
Voici les principales mesures annoncées :
Gel des dépenses publiques : Les dépenses de l'État seront gelées au niveau de 2025, à l'exception du budget de la défense et de la charge de la dette. Cela inclut un plan de non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, entraînant une réduction de 3 000 postes publics dès 2026.
Suppression de jours fériés : François Bayrou propose de supprimer deux jours fériés pour augmenter la productivité nationale. Les jours envisagés incluent le lundi de Pâques et le 8-Mai.
Année blanche : En 2026, il n'y aura pas de revalorisation des prestations sociales, des retraites et du barème de l'impôt sur le revenu, en dépit de l'inflation. Cette mesure vise à économiser 7 milliards d'euros.
Réformes dans le secteur de la santé : Cela inclut un doublement de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments à 100 euros et un déremboursement de certains médicaments sans lien direct avec les affections déclarées.
Fiscalité et Fraude
Contribution de solidarité : Une nouvelle contribution sera imposée aux revenus les plus élevés pour lutter contre l'optimisation fiscale abusive.
Lutte contre la fraude : Un projet de loi doit être déposé pour renforcer la lutte contre la fraude fiscale et sociale.
Réactions et Controverses
Les annonces ont provoqué diverses réactions parmi les oppositions politiques. Le Rassemblement National et plusieurs groupes de gauche critiquent la suppression des jours fériés et l'impact sur les services publics et les plus précaires. La classe politique est divisée sur la faisabilité de ce plan, soulignant les risques de censure parlementaire.
Conclusion
Le plan de 43,8 milliards d'euros d'économies annoncé par François Bayrou marque une étape significative dans la tentative de redressement des finances publiques françaises. Il reste toutefois à voir comment ces mesures seront adoptées par le Parlement, face à une forte opposition et à des critiques soulignant les sacrifices demandés à la population.