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Cet article présente des développements récents relatifs à des campagnes ou décisions municipales signalés dans plusieurs communes et une grande ville française. Les informations sont organisées par commune et, lorsque pertinent, présentées selon une progression chronologique.
Lyon : union de la gauche et de l'écologie sans LFI
Le 4 novembre 2025, Grégory Doucet a lancé sa campagne pour la mairie de Lyon en annonçant l’union des écologistes avec plusieurs partis et mouvements de gauche, sans la participation de La France insoumise (LFI). Les organisations citées comme partenaires comprennent le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF), Place publique, des responsables d’anciens groupes Insoumis et d’autres formations locales. Lors du rassemblement, des militants ont ensuite distribué des tracts dans le centre-ville.
Deux enquêtes d’opinion publiées récemment plaçaient Grégory Doucet autour de 23 %–24 % d’intentions de vote au premier tour et Jean‑Michel Aulas à environ 47 % ; ces sondages donnaient également Anaïs Belouassa‑Cherifi (LFI) en troisième position, avec des estimations de 10 % à 15 % au premier tour. Les responsables de la liste unie ont indiqué que LFI avait choisi de mener une campagne séparée au premier tour.
Lors de déclarations publiques, certains responsables de la liste unie ont critiqué la candidature de Jean‑Michel Aulas, le qualifiant par ailleurs de « candidat du rêve et de l’imposture » dans des propos rapportés lors de la campagne.
Beuzeville : Thomas Elexhauser officialise sa candidature
Le 4 novembre 2025, Thomas Elexhauser a confirmé sa candidature à la mairie de Beuzeville (Eure) et a présenté une partie de sa liste, présentée « sans étiquette ». Thomas Elexhauser est secrétaire général du parti Les Centristes, conseiller municipal élu en 2020 au sein de l’équipe du maire Joël Colson et conseiller départemental de l’Eure depuis 2021, chargé notamment du dossier Seine à Vélo et responsable de l’agence d’attractivité Eurêka. Il s’est également présenté aux élections législatives en 2022 et 2024, recueillant respectivement 16 % puis 11 % des suffrages lors de ces scrutins.
La liste « Bien vivre à Beuzeville » a diffusé un courrier aux habitants présentant neuf personnes sur une liste prévue pour 27 candidats. Le candidat a indiqué que la composition réunissait des élus issus de la majorité municipale et quelques élus d’opposition, et a précisé qu’environ 40 % des personnes étaient des élus sortants et 60 % de nouveaux visages, issus de professions diverses.
Parmi les candidats présentés figurent : Thomas Elexhauser, Delphine Beigbeder, Marie Stricher‑Deschepper, Léa Leroy, Jacqueline Marmion, Jean‑Louis Dine, Alain Guillouët, Pascal Pailler et Allain Guesdon. Alain Guillouët a été présenté pour traiter des questions de sécurité ; il a dirigé le centre des pompiers entre 2009 et 2019.
Le programme annoncé par la liste comporte, pour l’essentiel :
- l’organisation d’une permanence municipale tous les samedis matin ;
- le recrutement d’un quatrième agent de police municipale pour renforcer les interventions locales, notamment auprès des établissements scolaires ;
- un objectif annoncé de plantation de 1 000 arbres sur le mandat, dans les espaces publics, les abords d’entrée de ville et en incitation pour les jardins privés ;
- la construction d’une salle des fêtes sur un terrain viabilisé à proximité du gymnase intercommunal ;
- des mesures de soutien aux commerçants et d’animation du centre‑bourg ;
- la poursuite de projets déjà engagés par la municipalité en place, tels que la rénovation d’un manoir, l’aménagement d’un parc, la rénovation d’une école et l’extension de la station d’épuration ;
- la conduite concertée du projet dit de « quartier bas carbone », pour lequel aucune décision définitive n’a été prise et qui devra faire l’objet de discussions avec le voisinage ;
- la création immédiate de places de stationnement supplémentaires aux abords de la place centrale et des mesures visant à réduire la vitesse de circulation ;
- la réflexion à moyen et long terme sur l’offre de santé locale, sans option tranchée pour la création d’une maison de santé ;
- la promesse, formulée par un membre de l’équipe, de ne pas augmenter les taux d’imposition municipale ;
- la création ou le renforcement de dispositifs participatifs (conseils municipaux des jeunes, des aînés et des sages), un plan de propreté et la construction d’un lieu destiné aux adolescents.
Préserville : la maire Évelyne Petit renonce à un nouveau mandat
Élue au conseil municipal depuis 2014, Évelyne Petit a indiqué qu’elle ne sollicitera pas de nouveau mandat à la tête de la mairie de Préserville. Après avoir été nommée deuxième adjointe à l’issue des élections de 2020, elle est devenue premier adjoint en janvier 2021 suite à la démission de l’ancien premier adjoint, puis maire en septembre 2024 après le départ de Mireille Benetti.
Elle a expliqué que la charge de maire, combinée à son emploi à temps plein, rendait difficile la disponibilité requise par la fonction et que le renouvellement des équipes locales était souhaitable lorsque de nouvelles personnes se déclarent prêtes à s’engager. Elle a indiqué son intention de se consacrer davantage à sa famille et de rester active au niveau associatif, ainsi que de participer à la transition avec la future équipe municipale en cas de besoin.
Évelyne Petit a rappelé quelques projets et événements organisés pendant son mandat et a souligné le rôle de l’école et des associations dans la vie communale.
Pontarlier : une stratégie de la gauche sans tête de liste
À Pontarlier, un collectif désigné sous le nom de « La Gauche Pontissalienne » a commencé à définir une stratégie pour les élections municipales alors qu’aucun candidat de gauche ne s’est officiellement déclaré à ce stade. Le collectif entend préparer une démarche politique en l’absence d’une tête de liste formellement proclamée.
Organisation et transition
Dans les cas présentés, les acteurs municipaux ont fait connaître des décisions différentes : lancement de campagne et alliances dans une grande ville, officialisation d’une candidature et présentation d’une liste dans une commune de taille intermédiaire, renoncement à un nouveau mandat dans une commune rurale, et constitution d’un collectif local sans tête de liste. Plusieurs dossiers évoqués relèvent de mesures opérationnelles (sécurité, stationnement, équipements, plantation d'arbres, santé, animation commerciale) et de questions de gouvernance locale et de renouvellement des équipes.
Noms cités
Parmi les personnes mentionnées figurent Grégory Doucet, Jean‑Michel Aulas, Anaïs Belouassa‑Cherifi, Thomas Elexhauser, Joël Colson, Alain Guillouët, Pascal Pailler, Évelyne Petit et Mireille Benetti.








