Introduction
Cet article rassemble des annonces de candidatures et des développements de campagne dans plusieurs communes françaises à l'approche des élections municipales. Les points présentés se fondent sur des déclarations publiques, des candidatures officielles et des échanges intervenus entre acteurs locaux.
Voiron : candidature du maire sortant
Le 15 décembre 2025, Julien Polat a annoncé sa candidature pour briguer un nouveau mandat à la tête de la municipalité de Voiron. Il a expliqué que la conjoncture nationale, marquée selon lui par des débats parlementaires, une instabilité gouvernementale et l'absence de budget, pèse sur la capacité des électeurs à se projeter localement. Dans son discours, il a présenté son rôle comme celui d'un « fédérateur » pour la commune.
Plaisir : Joséphine Kollmannsberger candidate à un nouveau mandat
Le 14 décembre 2025, Joséphine Kollmannsberger a officialisé sa candidature pour un troisième mandat à la mairie de Plaisir (Yvelines). Élue pour la première fois en 2012, elle a été désignée par les urnes en 2014 puis réélue en 2020. Agée de 75 ans, elle a annoncé sa décision lors d'une série d'entretiens diffusés sur ses réseaux sociaux, au terme d'un processus de communication séquencé.
Évry-Courcouronnes : controverse sur les frais de représentation
Le 11 décembre 2025, la députée Farida Amrani (LFI) et son groupe d'opposition ont critiqué les frais de représentation mis à disposition du maire sortant Stéphane Beaudet (SE), pressenti pour se représenter. Dans une tribune et des communications publiques, ils ont cité un classement publié par Mediapart plaçant ce maire en 8e position parmi les élus recensés pour montants élevés de frais de représentation. L'enquête mentionnée a relevé que 129 collectivités avaient dépensé au moins 6 000 euros en frais de représentation en 2024, tandis que le montant médian annuel pour les élus recensés était de 622 euros. Stéphane Beaudet a répondu en indiquant qu'il ne dépensait pas nécessairement l'intégralité de l'enveloppe et en pointant des montants de frais plus élevés pour d'autres élus.
Marseille : configuration de campagne et résultats d'enquêtes d'opinion
À Marseille, la campagne municipale met en concurrence plusieurs candidats et soulève des questions sur d'éventuelles alliances de second tour. Martine Vassal, candidate de la droite et présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence, a axé ses priorités sur la sécurité et la propreté du centre-ville et a été interrogée publiquement sur l'éventualité d'un accord au second tour avec le Rassemblement national. Elle a déclaré que la question serait tranchée au moment opportun et a ultérieurement démenti une interprétation de ses propos.
Franck Allisio, candidat du Rassemblement national, a présenté une équipe de soutien composée de personnalités issues de différents secteurs économiques et associatifs. Il sollicite un électorat qu'il qualifie de « peuple de droite » et se positionne sur une dynamique de premier tour.
Des enquêtes d'opinion citées publiquement donnent des résultats divergents. Une enquête Ifop plaçait Martine Vassal en tête au premier tour à 29 %, suivie de Benoît Payan à 26 % et Franck Allisio à 23 %. Une autre enquête, réalisée par Cluster 17 et Politico, présentait Benoît Payan et Franck Allisio à 29 % chacun, et Martine Vassal à 23 %.
Parmi d'autres candidatures, Sébastien Delogu, identifié comme voix influente dans certains quartiers, recueille des intentions de vote significatives dans plusieurs sondages cités par les acteurs de la campagne. Des listes citoyennes conduites par des personnalités comme Erwan Davoux et Nora Preziosi ont également été évoquées.
Lyon : Lutte Ouvrière présente une liste
Lutte Ouvrière a annoncé à Paris qu'elle présenterait une liste pour les élections municipales à Lyon, conduite par Delphine Briday, infirmière et militante du mouvement. Nathalie Arthaud a confirmé cette candidature lors d'une conférence de presse. Delphine Briday avait déjà été candidate lors d'élections précédentes, notamment aux législatives dans la 2e circonscription du Rhône en 2022 et 2024, où elle a obtenu respectivement 0,6 % et 0,52 % des suffrages exprimés au premier tour, ainsi qu'aux élections européennes de 2024 sous l'étiquette « Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs ».
Le mouvement a indiqué que la liste lyonnaise serait composée principalement de salariés et de personnes issues du monde du travail (ouvriers, cuisiniers, enseignants, infirmières, employés, chauffeurs, conducteurs de bus, auxiliaires de vie, personnes au chômage, retraités). Des listes Lutte Ouvrière devraient être présentées dans plusieurs arrondissements de Lyon, notamment les 1er, 4e, 5e, 7e, 8e et 9e.
Observations générales
Les éléments présentés dans chaque section reflètent des annonces de candidature, des positionnements de campagne et des échanges publics entre acteurs locaux. Les thèmes abordés incluent la conduite des campagnes dans un contexte politique national jugé instable par certains candidats, la question des frais de représentation et les dynamiques d'alliance au second tour dans des villes de grande taille.








