Contexte général
Les élections municipales se tiennent en 2026. Plusieurs enquêtes et annonces locales ont fait état de configurations de listes et d'accords d'appui dans différentes villes, notamment à Paris et à Aix‑en‑Provence.
Sondage à Paris
Un sondage Ipsos pour Le Parisien, réalisé en ligne du 5 au 12 décembre auprès de 849 habitants de Paris inscrits sur les listes électorales (méthode des quotas), place une liste d'union de la gauche (Parti socialiste, écologistes, Parti communiste) conduite par Emmanuel Grégoire en tête au premier tour, à 32 % des intentions de vote. La liste de Rachida Dati (Les Républicains), soutenue par le MoDem, recueillerait 27 %.
La liste de Pierre‑Yves Bournazel (Horizons), soutenue par Renaissance, est créditée de 13–14 % des intentions de vote ; la tête de liste de La France insoumise, Sophia Chikirou, obtient 12–13 %. Les listes d'extrême droite — celle du Rassemblement national menée par Thierry Mariani et une liste pressentie de Reconquête portée par Sarah Knafo — sont évaluées à 7 % chacune.
Le sondage indique qu'une quadrangulaire au second tour est possible si quatre listes dépassent le seuil de 10 % requis pour se qualifier. Des enquêtes antérieures donnaient des résultats variables selon les configurations d'alliance à gauche.
Négociations et enjeux à Paris
Les négociations internes à la gauche visent une union au premier tour entre socialistes et écologistes. Les principaux points de discussion concernent la répartition des sièges de conseillers de Paris, le partage des postes d'adjoints à l'Hôtel de Ville et le contrôle des mairies d'arrondissements. Selon plusieurs sources, le Parti socialiste a proposé de céder une mairie d'arrondissement aux écologistes dans le cadre d'un accord.
Une fusion entre la liste socialiste et la liste de La France insoumise semble exclue selon des déclarations publiques. Sophia Chikirou a affirmé qu'« il ne faut pas qu'un socialiste soit maire de Paris », tandis qu'Emmanuel Grégoire a déclaré ne pas engager de discussions avec la députée insoumise.
Le sondage apporte également des indications sur la notoriété et la perception des candidats à Paris : Rachida Dati est identifiée par 94 % des personnes interrogées, Emmanuel Grégoire et Sophia Chikirou par environ 63–65 %, et Pierre‑Yves Bournazel par 47 %. Sur des thèmes municipaux, 58 % des sondés se disent satisfaits du passage à 30 km/h, 52 % des mesures liées à l'environnement ; ils se déclarent majoritairement insatisfaits du bilan sur la propreté (71 %), la circulation (69 %), les impôts locaux (66 %), le stationnement (65 %) et la sécurité (61 %).
Situation à Aix‑en‑Provence
Le 13 décembre, plusieurs forces de gauche d'Aix‑en‑Provence ont exprimé leur soutien à la candidature du député socialiste Marc Pena pour les municipales. Cette coalition locale se présente sans La France insoumise, qui a déposé une liste distincte intitulée « Aix en commun », conduite par Julie Boronad et Guillaume Dalla Costa. Une autre candidature locale mentionnée est celle de Stéphane Salord (Génération écologie).
Lors d'une réunion publique sur le marché du Jas‑de‑Bouffan, les responsables présents ont échangé avec des commerçants et des habitants. Marc Pena a rappelé que, lors du précédent scrutin, la présence d'une liste écologiste distincte avait affecté le résultat collectif.
Conclusion
Les éléments présentés reflètent des intentions de vote et des négociations locales à un moment donné de la campagne municipale. Ces configurations sont susceptibles d'évoluer jusqu'au scrutin.








