Un homme a été condamné pour deux viols commis dans des halls d'immeubles à Paris. La cour a prononcé une peine d'emprisonnement et une interdiction de territoire.
Faits
Le 11 novembre 2023, deux femmes ont été suivies puis agressées dans des halls d'immeubles à Paris, à environ une heure d'intervalle. L'une des victimes se rendait à un entretien de baby-sitting au moment de l'agression. Les deux agressions se sont déroulées en plein après-midi dans des halls d'entrée. Les victimes ont fait état de menaces à l'aide d'une arme lors des agressions.
Instruction et poursuites
L'auteur des faits a été interpellé par les forces de l'ordre. Il a été poursuivi pour le crime de viol en concours, qualification retenue en raison de la commission, le même jour et en un court laps de temps, de deux viols à l'encontre de personnes différentes.
Condamnation
Lors du procès, la cour a reconnu l'accusé coupable des faits qui lui étaient reprochés. Le jugement, rendu le 26 septembre 2025, a prononcé une peine de dix-huit ans de réclusion criminelle ainsi qu'une interdiction définitive du territoire français.
Situation administrative et antécédents
L'accusé est un ressortissant centrafricain qui faisait l'objet de plusieurs obligations de quitter le territoire français (OQTF). Il avait déjà fait l'objet de condamnations antérieures, notamment pour des faits de violence. Des éléments de sa trajectoire en France, y compris des condamnations antérieures et des décisions administratives, ont été évoqués au cours de la procédure.
Réactions des victimes
L'une des victimes a rendu publics son identité et son parcours et a exprimé sa perception des conséquences administratives liées à l'auteur des faits. Une des victimes a déclaré : « Se faire violer et le fait que ce soit un homme qui avait une OQTF, c’est la double peine. Ça ne devrait pas arriver. L’État est censé nous protéger en tant que citoyens. »
L'autre victime a évoqué, après les faits, son refus d'une récupération politique de son témoignage, en déclarant, entre autres : « Pour moi, le combat a dévié. Le vrai problème, c’est le viol. Ce n’est pas l’immigration. »
Suite possible
La décision de la cour prévoit l'exécution de la peine et l'interdiction de territoire. Les voies de recours prévues par la procédure pénale peuvent être engagées dans les délais légaux par les parties.