Contexte du Conflit à Gaza
Le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, a exprimé son inquiétude quant à la situation humanitaire dans la bande de Gaza, la décrivant comme "la période peut-être la plus cruelle de ce cruel conflit". Cette déclaration intervient alors que le blocus de l'aide humanitaire persiste depuis plus de deux mois, avec seulement quelques cargaisons parvenant à atteindre la région, malgré des besoins considérables de la population.
Aide Humanitaire Limitée
Depuis la reprise limitée des autorisations par Israël, près de 400 camions ont été autorisés à entrer à Gaza, mais seulement 115 ont pu être collectés. Antonio Guterres souligne l'existence de nombreux "obstacles ahurissants", tels que des procédures compliquées et des quotas restrictifs imposés par Israël sur le type de biens autorisés. Actuellement, environ 160 000 palettes d'aide destinée à Gaza restent bloquées en raison des restrictions, alors qu'elles pourraient remplir près de 9 000 camions et nourrir toute la population pendant deux mois, selon le Programme alimentaire mondial.
Conditions sur le Terrain
En parallèle à ces enjeux humanitaires, l'intensification de l'offensive militaire israélienne contribue à la détérioration des conditions de vie. Les bombardements incessants ont conduit à des taux élevés de morts et de destructions, rendant 80 % du territoire désormais inaccessible à la population. La défense civile palestinienne a aussi rapporté la mort de civils lors des récentes frappes israéliennes.
Appel de l'ONU
Antonio Guterres appelle à un accès sécurisé, fiable, et durable de l'aide humanitaire et met en garde contre les conséquences sévères en cas de retard. Il a réitéré un appel pour un cessez-le-feu permanent et pour la libération des otages. Il a insisté sur la nécessité d'une vue d'ensemble qui considère la situation dans sa globalité pour éviter une aggravation de la crise humanitaire et sociale dans la région.
Réactions Internationales
Par ailleurs, les sociétés des journalistes français ont appelé le gouvernement français à évacuer leurs collaborateurs gazaouis, considérant qu'ils sont en danger de mort en raison du conflit. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a également indiqué vouloir empêcher le retour en service de certains responsables politiques de gauche, soulignant les tensions politiques internes en Israël face à la situation de Gaza.