Contexte
Depuis début mars 2025, la bande de Gaza est soumise à un blocus total imposé par Israël, justifié comme une mesure de sécurité suite à une attaque majeure perpétrée par le Hamas contre Israël en octobre 2023. Cette attaque avait entraîné la mort de 1 218 Israéliens et l'enlèvement de 251 personnes, d'après des sources officielles. En réponse, Israël a lancé une offensive militaire marquée par des représailles qui ont causé la mort d'au moins 53 655 personnes à Gaza, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas dont les chiffres ont été jugés crédibles par l’ONU.
Réception de l'Aide Humanitaire
Dans un contexte de pressions internationales croissantes sur Israël, l'ONU a annoncé avoir pu commencer à rediriger de l’aide humanitaire vers Gaza. Le 22 mai 2025, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, a confirmé que 90 chargements de camions avaient été expédiés via le point de passage de Kerem Shalom, bien que seuls 87 camions aient effectivement pénétré dans le territoire, selon des messages de confirmation du gouvernement contrôlé par le Hamas.
Contenus de l'Aide
Les camions étaient chargés de denrées essentielles comme de la farine, de la nourriture pour bébés et du matériel médical. Cependant, au regard des besoins estimés, ce volume d'aide est jugé par l'ONU comme une « goutte d'eau dans l'océan ». Avant le conflit, environ 500 camions d'aide entraient quotidiennement à Gaza.
Développements Politiques et Militaires
Par ailleurs, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué être prêt à envisager un cessez-le-feu temporaire pour faciliter la libération des otages encore retenus, parmi lesquels 20 ont été confirmés comme vivants. Cette option s'inscrit dans une campagne militaire israélienne récemment intensifiée à Gaza, visant la libération d'otages et le démantèlement du Hamas. Israël avait prévu que toute la bande de Gaza serait sous son contrôle à l'issue de cette opération.
Réactions Internationales
Des événements militaires ont perturbé des initiatives diplomatiques, comme cela s'est produit le 21 mai, où des tirs israéliens ont gêné une visite de diplomates étrangers en Cisjordanie. Ces incidents ont provoqué une critique internationale. En outre, des escalades militaires ont également été enregistrées avec l'interception par Israël d'un missile tiré par les Houthis depuis le Yémen. Des frappes israéliennes ont aussi causé trois nouvelles victimes dans le sud du Liban.
Répercussions Diplomatiques
Les actions israéliennes ont conduit à une réévaluation de relations diplomatiques par des puissances occidentales telles que le Royaume-Uni et l'Union européenne, qui ont évoqué une révision de leurs accords avec Israël dans un contexte de pressions internationales soutenues par plusieurs États membres de l'UE. Israël a cependant affirmé sa détermination à poursuivre sa politique de sécurité, malgré les critiques.
Ces développements complexes illustrent la tension persistante au Moyen-Orient et soulignent les enjeux humanitaires sévères et les dynamiques politiques difficilement résolvables qui perdurent dans la région.