Conflit économique entre Israël et l’Iran
En juin 2025, une escalade militaire s'engage entre Israël et la République islamique d'Iran (RII), culminant avec des frappes aériennes et des cyberattaques. Cependant, au-delà de l'aspect militaire immédiat, l'enjeu économique joue un rôle crucial dans ce conflit. Historiquement, la capacité à financer une guerre a souvent déterminé l'issue des hostilités, et ce conflit n'échappe pas à cette règle.
État économique des belligérants
Lorsque le conflit éclate le 13 juin 2025, l'économie de l'Iran est déjà fragile, avec une croissance du PIB à seulement 0,3 % et une inflation galopante à plus de 43 %. En comparaison, Israël affiche une croissance de 3,7 % pour le premier trimestre et une inflation maîtrisée à 3,1 %. Le chômage en Iran atteint 9,2 %, indiquant une mobilisation difficile de la population pour un conflit prolongé.
Israël, avec une économie plus stable, bénéficie d'un soutien économique et diplomatique fort de la part des États-Unis et, dans une moindre mesure, du Royaume-Uni. Son accès au marché international et sa puissance industrielle lui permettent de soutenir l'effort de guerre. Par contraste, l'Iran, isolé économiquement en raison des sanctions, dépend de ses exportations pétrolières et d'un financement limité pour soutenir son engagement militaire.
Soutenabilité de l'effort de guerre
Le coût quotidien du conflit est estimé à environ 200 millions de dollars pour Israël. Bien que les estimations du coût pour l'Iran ne soient pas pleinement confirmées, cet effort financier est nettement plus lourd pour l'économie iranienne déjà sous pression. L'endettement intérieur et une économie repliée sur elle-même limitent fortement la capacité de la RII à soutenir une guerre prolongée.
Critiques du Conseil économique, social et environnemental (Cese) en France
Simultanément en France, un rapport parlementaire critique le fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental (Cese), jugeant trop faible l'investissement de ses membres et le nombre de publications. Le député Daniel Labaronne a mis en évidence que certains avis reposaient sur trop peu d’auditions. De plus, la rémunération des conseillers est jugée élevée par rapport à leur engagement réel.
Le rapport recommande de réduire le nombre de excuses autorisées pour absence et de rendre les comptes du Cese plus transparents. Le budget pour cet organe en 2025 s’élève à 34,4 millions d’euros, et une meilleure mise en valeur des plateformes de pétition est suggérée pour améliorer l'interaction publique.