Contexte et accusations
Le 30 mars, Aurore Bergé, ministre chargée de la Lutte contre les discriminations, a exprimé des critiques vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI), l'accusant de comparer à Jean-Marie Le Pen en termes d'antisémitisme. Elle affirme que LFI permettrait aux Français d'exprimer des idées antisémites grâce aux déclarations controversées de Mélenchon qu'elle qualifie de "petites phrases" et "blagues nauséabondes".
Comparaison avec Jean-Marie Le Pen
Aurore Bergé a établi une comparaison entre Jean-Luc Mélenchon et l'ancien dirigeant du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, notant que ce dernier a été condamné à plusieurs reprises pour des infractions liées à l'antisémitisme et à la haine tandis que Mélenchon, bien que critiqué, n'a pas été condamné pour ces motifs.
Références spécifiques et contexte historique
Un point spécifique de la critique porte sur des propos tenus par Mélenchon lors d'un meeting à Brest. Bergé suggère que sa phrase évoquant « couper les cheveux en quatre pour en faire des édredons » pourrait être une référence à la pratique horrifiante à Auschwitz consistant à tondre les déportés juifs pour réutiliser leurs cheveux. Mélenchon critiquait alors certains médias et journalistes en lien avec une affiche jugée antisémite ciblant Cyril Hanouna.
Critique du Rassemblement National
Bergé a aussi évoqué le Rassemblement National (RN), accusant le parti et son prédécesseur, le FN, de vouloir dissimuler leur passé antisémite. Elle souligne que malgré des tentatives de redressement, certains candidats RN récemment investis auraient été liés à des propos négationnistes.
Perspectives de LFI et du RN
Bergé soupçonne que LFI sert à effacer l'historique antisémite du FN/RN, qualifiant le rôle de Mélenchon de "gomme magique". Bien qu’accusant le RN de continuité historique d’antisémitisme, elle dépeint LFI comme contribuant à banaliser ou rendre acceptable ces tendances, sans identifier de condamnations précises antérieures concernant Mélenchon.








