Découverte et chronologie
Le 13 août, quatre corps ont été découverts dans la Seine, au niveau de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Un homme décrit comme sans-abri a été mis en examen et incarcéré le 24 août. Les autorités judiciaires n'ont pas publié d'informations confirmant l'identité du suspect ni précisant le mobile des faits.
Victimes et identifications
Les victimes sont désignées par les prénoms Frantz, Sami, Abdallah et Amir dans les informations rendues publiques par des associations et la presse. Seule l'identité d'une victime a été confirmée officiellement : Frantz D., âgé de 48 ans, qui travaillait comme conseiller à France Travail. Sa mère a indiqué l'avoir vu pour la dernière fois le 11 août et avoir signalé sa disparition deux jours plus tard.
Selon l'association STOP Homophobie et des sources locales, deux des victimes étaient sans-abri et fréquentaient les lieux proches du point de découverte. Abdallah, Amir et Sami avaient été signalés disparus respectivement les 26 juillet, 31 juillet et 7 août.
Constats médico-légaux
Le parquet de Créteil a indiqué qu'à l'examen des corps, deux présentaient des lésions « évocatrices d'une strangulation » et qu'un troisième présentait une « trace suspecte dont l'origine n'a pas pu être déterminée ». Par ailleurs, l'une des victimes a été retrouvée le bas du corps dénudé et une autre avec le pantalon baissé au niveau des chevilles. Les autorités n'ont pas communiqué d'autres conclusions médico-légales publiques à ce stade.
Lieu et contexte
Le parquet a précisé que le lieu de découverte des corps est connu localement comme un « lieu de rencontres homosexuelles éphémères ». À proximité se trouve un local technique abandonné décrit comme fréquenté par des personnes sans domicile ; des matelas et des couvertures y ont été observés par des journalistes.
Actions d'associations et procédure
L'association STOP Homophobie s'est constituée partie civile, évoquant une « possible motivation homophobe », et a lancé un appel à témoins. Une plateforme locale d'aide sociale a publié des éléments biographiques partiels concernant certains jeunes cités par les associations.
Le parquet et les services judiciaires ont confirmé l'ouverture d'une enquête et fourni des éléments limités au public. Les investigations se poursuivent ; les autorités restent l'unique source officielle pour les conclusions d'enquête.