Contexte
Cyprien Sarrazin est un skieur français spécialisé en épreuves de vitesse. Il s'est imposé à deux reprises sur la descente de Kitzbühel en janvier 2024. À la fin de 2024, lors d'un entraînement à Bormio, il a été victime d'une chute qui a entraîné une commotion cérébrale importante. Son avenir en compétition reste incertain.
Accident et état de santé
Lors de l'entraînement à Bormio, Sarrazin a subi une commotion cérébrale sévère. Il a d'abord présenté des troubles visuels. Au cours de sa convalescence, il a indiqué ne plus présenter de séquelles neurologiques et a retrouvé un quotidien jugé normal. En revanche, des problèmes de genou antérieurs persistent et constituent un frein à une reprise au plus haut niveau.
Impact psychologique
Sarrazin a raconté l'impact émotionnel de sa chute et des réactions autour de sa survie, déplorant l'étiquette de « miraculé » employée à son égard. Il a aussi évoqué l'effet du décès de Matteo Franzoso, survenu au Chili, et la manière dont cet événement l'a marqué. Il a signalé avoir ressenti une forte émotion et de la colère face aux comparaisons entre accidents, tout en précisant qu'aucun trouble post-traumatique diagnostiqué n'a été porté à son encontre.
Appels et propositions pour la sécurité
Après ces accidents, la question de la sécurité sur le circuit de ski alpin a été rouverte. Sarrazin réclame davantage d'échanges entre les instances organisatrices et les compétiteurs, estimant nécessaire de consulter les athlètes ayant vécu des blessures graves pour identifier les améliorations possibles. Il a résumé sa position en déclarant : « On est de la chair à canon », signifiant la vulnérabilité des skieurs et l'urgence d'agir.
La Fédération internationale de ski (FIS) a annoncé son intention d'intensifier le dialogue sur les conditions de sécurité. De son côté, la Fédération italienne a proposé de limiter le nombre de pistes d'entraînement homologuées afin de concentrer les séances sur des sites jugés plus sûrs.
Position personnelle et perspectives
Sarrazin, âgé d'environ 30 ans, affirme conserver l'envie de vitesse et de compétition, mais reconnaît que son retour dépendra de l'évolution de son état physique et mental. Il a insisté sur la nécessité d'une action collective pour améliorer la sécurité, sans chercher à attribuer une responsabilité individuelle unique, et a appelé à des mesures concrètes plutôt qu'à la procrastination.