Introduction
Le candidat nationaliste George Simion, chef du parti de l'Alliance pour l'Union des Roumains (AUR), a déclaré son intention de faire appel auprès de la Cour constitutionnelle pour obtenir l'annulation de l'élection présidentielle en Roumanie. Simion, qui a perdu au second tour face au maire pro-européen de Bucarest, Nicusor Dan, invoque des "ingérences extérieures", notamment de la France et de la Moldavie.
Résultats de l'élection
Lors du second tour de l'élection, George Simion a obtenu 46,4 % des suffrages contre 53,6 % pour Nicusor Dan. Bien qu'il ait initialement proclamé sa victoire, il a concédé sa défaite en raison de l'écart significatif des résultats.
Accusations d'ingérence
Simion accuse la France d'avoir influencé les résultats de l'élection, s'appuyant sur des affirmations de Pavel Durov, le fondateur de la messagerie Telegram. Durov a publié des allégations sur le réseau social X, prétendant que les services secrets français, incarnés par Nicolas Lerner, auraient demandé de limiter les voix conservatrices en Roumanie.
Réponse des autorités françaises
En réponse à ces accusations, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de France a démenti catégoriquement toute ingérence dans les élections roumaines, affirmant n'avoir fait aucune demande d'interdiction de comptes liés au processus électoral.
Contexte
Cette polémique intervient dans un climat déjà tendu en Roumanie, marquée par une crise politique persistante depuis l'annulation d'un précédent scrutin présidentiel en novembre, en raison de soupçons d'ingérence russe. Ce contexte alimente la polarisation de la société roumaine, déjà éprouvée par des accusations de corruption et d'arrogance à l'encontre de la classe politique.
Conclusion
L'initiative de George Simion pour faire annuler l'élection présidentielle suscite des débats animés, reflétant les divisions profondes au sein de la société roumaine. L'issue de sa requête juridique demeure incertaine, mais le climat politique reste tendu, avec des implications potentielles pour l'avenir du pays au sein de l'Union européenne et de l'OTAN. De nouvelles étapes politiques et juridiques pourraient suivre, selon l'évolution du recours déposé.