Introduction
Marta Elena Feito, la ministre du Travail et de la Sécurité sociale de Cuba, a présenté sa démission en juillet 2025. Cette décision intervient après qu'elle a nié l'existence de "mendiants" sur l'île, affirmant que ceux-ci étaient en réalité "déguisés en mendiants". Ces propos ont suscité une vive controverse et ont provoqué un débat intense sur la situation économique et sociale à Cuba.
Contexte
La déclaration de la ministre s'est produite dans un contexte de crise économique profonde à Cuba. Le pays est confronté à une inflation galopante et de nombreux habitants sont contraints de chercher de la nourriture dans les poubelles. Ces difficultés économiques exacerbent la visibilité des inégalités sociales, particulièrement dans les zones urbaines comme la capitale, La Havane.
Réactions
Les déclarations de Marta Elena Feito ont été faites lors d'une session parlementaire retransmise à la télévision nationale, entraînant de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux. Le président cubain Miguel Diaz-Canel a critiqué le manque de sensibilité dans l'approche des vulnérabilités. Il a pris la parole pour insister sur la nécessité pour les dirigeants de rester connectés aux réalités vécues par les citoyens.
Analyse des Répercussions
La phrase prononcée par Feito a été largement critiquée en raison de son manque de nuance et de reconnaissance des conditions de vie difficiles auxquelles de nombreux Cubains sont confrontés. Le gouvernement cubain a décrit les personnes en situation de mendicité comme des expressions des inégalités et des problèmes sociaux persistants.
Mesures Sociales
En réponse à ces problèmes, le gouvernement cubain a mis en place plusieurs programmes d'aide sociale. En 2024, environ 189 000 familles et 350 000 personnes vulnérables bénéficiaient de ces initiatives, visant à soutenir les populations les plus démunies de l'île, qui compte environ 9,7 millions d'habitants.
Conclusion
La démission de Marta Elena Feito souligne la pression exercée sur les officiels cubains pour adresser les problématiques économiques urgentes de l'île. Les propos de la ministre, qui ont suscité de vives critiques, sont le reflet d'une situation économique précaire et des tensions sociales qui en découlent sur l'île.