Contexte et Départ
Le 13 juillet 2025, le navire Handala, appartenant à la "Flottille pour la liberté", a quitté Syracuse, en Sicile, en direction de la bande de Gaza. Ce départ intervient un peu plus d'un mois après l'interception par les autorités israéliennes d'un précédent navire, le Madleen, qui avait à son bord 12 militants, dont Greta Thunberg et Rima Hassan, une eurodéputée de La France Insoumise (LFI).
Objectif et Contenu
Le Handala transporte une quinzaine de militants pro-palestiniens et une cargaison d'aide humanitaire. Cette cargaison comprend principalement des fournitures médicales, des denrées alimentaires, de l'équipement pour enfants et des médicaments. L'expédition vise à apporter une solidarité internationale à la population palestinienne de Gaza, en réponse à des pénuries significatives de ressources de base.
Situation Humanitaire à Gaza
Depuis début mars 2023, la bande de Gaza fait face à un blocus humanitaire imposé par Israël, initié suite à l'attaque du mouvement islamiste Hamas. Ce blocus a conduit à des pénuries sévères de nourriture, de médicaments et d'autres produits de première nécessité, aggravant la situation humanitaire de la région déjà touchée par plus de 20 mois de conflit. Bien que ce blocus ait été partiellement assoupli, les conditions restent critiques.
Itinéraire et Soutien
Le Handala doit parcourir environ 1800 kilomètres en une semaine en Méditerranée pour atteindre la côte de Gaza. Une escale est prévue à Gallipoli, en Italie, où deux élues françaises de LFI, Gabrielle Cathala et Emma Fourreau, sont prévues pour rejoindre le navire le 18 juillet. L'initiative est financée par des campagnes de dons et reçoit le soutien de divers militants internationaux et élus politiques.
Réactions et Enjeux
Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées au port lors du départ du Handala, manifestant leur soutien sous les encouragements en faveur de la liberté de la Palestine. Le voyage du Handala est suivi de près en raison des enjeux politiques et humanitaires qu'il représente, et des implications possibles d'une interception par les forces israéliennes, considérée par les militants comme une violation du droit international.