Discours à Quantico
Le 30 septembre 2025, le président des États-Unis a pris la parole devant des généraux et amiraux réunis à Quantico (Virginie). Au cours de cette allocution, il a déclaré qu'il serait « une grande insulte à notre pays » de ne pas recevoir le prix Nobel de la paix et a affirmé : « Ils le donneront à un gars qui n’a rien fait du tout. »
Revendications sur des conflits internationaux
Le président a affirmé, à plusieurs reprises, avoir contribué à mettre fin à plusieurs conflits internationaux depuis son retour au pouvoir, évoquant notamment un bilan de sept guerres stoppées. Parmi les cas cités dans ses propos et les discussions publiques figurent :
Égypte et Éthiopie : tensions autour du partage des eaux du Nil, qualifiées par le président parmi les situations qu'il a contribué à désamorcer. Ces tensions sont généralement décrites comme des différends diplomatiques et hydriques plutôt que comme un conflit armé ouvert.
Kosovo et Serbie : référence à un rôle de médiation pour une normalisation économique conclue en 2020 entre les deux parties.
Thaïlande et Cambodge, Rwanda et République démocratique du Congo : mention d'accords ou de cessez-le-feu pour lesquels des observateurs relèvent des difficultés d'application et des violences persistantes dans certaines zones.
Arménie et Azerbaïdjan : citation d'une déclaration conjointe de fin des hostilités signée en août, sans résolution complète des différends territoriaux.
Inde et Pakistan : référence à un cessez-le-feu déclaré en mai, dont le respect a été contesté par les parties.
Le président a également évoqué d'autres interventions et actions internationales dont la nature et les effets ont fait l'objet de différends ou de vérifications publiques.
Candidature au prix Nobel et calendrier
Plusieurs personnalités politiques et chefs d'État ont, à différentes reprises, proposé le nom du président pour le prix Nobel de la paix. La procédure officielle du prix prévoit des règles de recevabilité des candidatures : les propositions doivent être reçues par le Comité Nobel avant une date limite (1er février de l'année considérée) pour être prises en compte pour l'édition annuelle correspondante. Une proposition déposée après cette date est examinée l'année suivante.
Autres déclarations lors de l'allocution
Lors du même discours, le président a déclaré vouloir « réveiller l’esprit guerrier » de l'armée américaine, en évoquant des figures militaires historiques. Il a également exprimé des critiques à l'encontre de l'Organisation des Nations unies et de la presse, et a formulé des exigences à l'égard du Hamas en lien avec un plan proposé pour Gaza, indiquant un délai de quelques jours pour une décision et utilisant une formulation sévère à l'égard d'un refus.
Observations sur la réception publique
Les propos et revendications du président ont suscité des réactions variées au sein de la scène politique et diplomatique. Des interrogations ont été soulevées concernant l'étendue et la nature des contributions revendiquées à la résolution de différents conflits, ainsi que sur la recevabilité de propositions visant à lui attribuer le prix Nobel de la paix pour une année donnée en raison des règles de procédure.