Contexte de l'incident
Le 22 mars, Ebony, finaliste de la dernière saison de la "Star Academy", a été victime d'un geste raciste lors d'un concert au Zénith de Lille. Cet événement s'inscrit dans le cadre d'une série de concerts organisés pour la tournée de la promotion 2024 du télé-crochet populaire en France. Ebony, une jeune femme noire d'origine antillaise, a déjà été confrontée à des attaques racistes à la fois sur scène et en dehors, notamment via les réseaux sociaux.
Déroulement de l'incident
L'incident a eu lieu alors qu'Ebony était sur scène, interprétant une chanson en duo avec Marine, la gagnante de la saison. Une spectatrice lui a adressé un geste perçu comme raciste, ce qui a provoqué une vive émotion chez la chanteuse et ses camarades. Ebony a rompu le silence sur scène, exprimant son désarroi mais aussi son souhait de convertir cette haine en amour. Elle a clamé : « J’espère qu’il n’y a que l’amour qui nous réunit parce que la haine n’a pas sa place dans cette salle ! ». Son discours a été accueilli par des acclamations du public, et la troupe de la "Star Academy" s'est rassemblée autour d'elle dans un geste de soutien.
Réactions et soutien
La production de la tournée, Arachnée Productions, a rapidement publié un communiqué condamnant tout acte de haine et exprimant son soutien à Ebony. Lucie Bernardoni, la répétitrice de la "Star Academy", a également exprimé son admiration pour la dignité et le courage de la jeune chanteuse dans sa réponse à l'acte raciste.
Dans un geste de solidarité, Julien, un camarade d'Ebony, a publiquement désapprouvé tout comportement discriminatoire lors d'un concert suivant. Les autres membres de la troupe, ainsi que le public, ont montré un soutien indéfectible à Ebony, affirmant que le racisme n'avait pas sa place dans le public de leurs spectacles.
Conséquences judiciaires et précédents
Cet incident n'est pas isolé. Depuis le début de la compétition, Ebony ainsi que Franck, un autre candidat noir, ont été victimes d'attaques racistes en ligne. TF1 et Endemol, la société de production, avaient déjà pris des mesures précédentes en saisissant le procureur de la République de Paris pour dénoncer ces comportements.