Contexte et annonce
Le 18 décembre 2025, Emmanuel Grégoire, tête de la liste de la gauche unie pour les élections municipales à Paris, a déclaré qu'il n'y aurait « pas d'accord avec La France Insoumise (LFI) » au second tour. Il a formulé cette affirmation lors d'une intervention sur RTL et dans un entretien au Parisien.
Accord entre partis de gauche
La veille, Emmanuel Grégoire a conclu un accord pour le premier tour avec les chefs de file des écologistes et du Parti communiste, David Belliard et Ian Brossat. Dans cet accord, les partenaires s'engagent à « tout faire pour qu'il n'y ait qu'une seule liste de gauche au second tour » et excluent une alliance avec le candidat soutenu par Renaissance, Pierre-Yves Bournazel. L'accord n'intègre pas formellement La France Insoumise (LFI).
Position de Grégoire sur LFI et la stratégie électorale
Emmanuel Grégoire a affirmé qu'il comptait remporter l'élection sans le soutien de LFI, estimant que ce parti serait « en dessous des 10 % » au premier tour. Il a exprimé son désaccord avec la cheffe de file des Insoumis parisiens, Sophia Chikirou, en invoquant des propos tenus par celle-ci et ses positions sur la transformation écologique et la place de la voiture en ville.
Désaccords internes et points programmatiques
Des divergences subsistent entre les partenaires de l'alliance sur plusieurs sujets. Emmanuel Grégoire a évoqué, « à titre personnel », l'idée de vendre le Parc des Princes, une proposition contestée par David Belliard, qui privilégie une consultation des Parisiens. Les partenaires affichent également des positions différentes sur le stationnement des SUV en ville. Grégoire a indiqué vouloir associer davantage les Parisiens et le Conseil de Paris aux décisions municipales.
Réactions et tonalité de campagne
Sur le réseau social X, Sophia Chikirou a qualifié l'accord d'« union par la peur » et a critiqué les personnalités de gauche rassemblées, les désignant comme d'anciens adjoints à la maire sortante. Emmanuel Grégoire a déclaré vouloir structurer sa campagne autour de la confrontation avec la candidate de droite Rachida Dati et a évoqué l'absence de soutien d'Anne Hidalgo, précisant que cette absence l'avait affecté personnellement.
Enjeux procéduraux
L'accord conclu prévoit une recherche d'unité pour le second tour. Les éventuelles décisions relatives à la vente d'actifs municipaux ou à des consultations citoyennes seront discutées au sein du Conseil de Paris conformément aux procédures locales.








