Faits principaux
Une information judiciaire a été ouverte et confiée à un juge d'instruction pour des faits de violences sexuelles dénoncés par l'ex-compagne de Ken Samaras, connu sous le nom de scène Nekfeu. Le mis en cause a été placé en garde à vue dans le cadre d'une nouvelle plainte visant des faits de viol, d'agressions sexuelles et de violences habituelles sur conjoint, puis remis en liberté.
Déroulement des procédures
Plusieurs plaintes ont été déposées par la même plaignante au cours des mois précédents. Le parquet de Paris avait classé sans suite, entre septembre 2023 et mai 2024, trois plaintes successives de cette ex-épouse pour viol, violences ou harcèlement. La garde à vue récente s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle plainte déposée pour des faits similaires.
L'ouverture de l'information judiciaire a été motivée par la nécessité d'examiner les dépositions des deux parties, les pièces produites et les plaintes déjà versées au dossier. Le juge d'instruction pourra, au terme de ses investigations, décider des suites à donner, y compris une éventuelle mise en examen.
Le parquet de Paris n'avait pas communiqué de réponse au moment de la diffusion des informations disponibles.
Positions des parties
La défense de l'artiste, représentée par Me Marie-Alix Canu-Bernard, a indiqué que l'information judiciaire est le cadre approprié pour examiner les témoignages et les pièces versées au dossier et pour établir l'authenticité des éléments produits par la plaignante. La défense a également évoqué le rétablissement des informations diffusées dans la presse et sur les réseaux.
Les avocats de la plaignante, Me William Bourdon, Me Rebecca Royer et Me Hannah Kopp, ont jugé l'ouverture de l'information judiciaire cohérente au regard des éléments qu'ils ont présentés.
Contexte familial et procédures connexes
Les informations disponibles indiquent un conflit ancien entre les deux parties, incluant des litiges relatifs à la résidence de leur enfant. En novembre 2024, Ken Samaras avait fait état d'un différend autour de la résidence principale de l'enfant, fixée alors chez lui, avec un droit de visite et d'hébergement pour la mère.
Le 19 mars 2025, la plaignante a été condamnée par le tribunal correctionnel de Paris à deux mois d'emprisonnement avec sursis pour non-représentation d'enfants à plusieurs reprises en 2024; elle a fait appel de cette décision. Elle devait être de nouveau jugée le 7 janvier pour des faits de non-représentation reprochés pour des périodes ultérieures.
Informations complémentaires
L'information judiciaire permettra d'instruire formellement les allégations, de confronter les éléments fournis par les parties et de déterminer les suites judiciaires. Le rappeur a été présenté dans les déclarations publiques comme l'auteur de plusieurs albums certifiés, sans que ces éléments n'interviennent dans l'examen des faits reprochés.