Contexte et déroulement de l'événement
Le 21 juin, un faux mariage a eu lieu à Disneyland Paris, événement qui a immédiatement suscité l’indignation et de nombreuses questions. Le commanditaire présumé de cette cérémonie, un citoyen britannique de 39 ans, a été arrêté et inculpé pour escroquerie, abus de confiance, blanchiment et usurpation d'identité. Le parc avait été privatisé pour ce faux mariage qui s’est déroulé entre 5h00 et 7h00, avant les heures d’ouverture habituelles.
Participants et préparation
La prétendue mariée était une fillette ukrainienne de neuf ans. Selon les informations disponibles, la jeune fille n’a été soumise à aucune violence, ni physique ni sexuelle, et n’a pas été contrainte à jouer ce rôle. L’homme britannique, maquillé professionnellement pour changer son apparence, jouait le rôle du marié. Une ressortissante lettone de 24 ans, participant également à cet événement, est sous le statut de témoin assisté.
Motivations et légalité
Le faux mariage était, selon le parquet, une cérémonie fictive destinée à être filmée à titre privé. Les autorités de Disney ont mentionné avoir été trompées par le commanditaire, qui avait usurpé l'identité d'un ressortissant letton et utilisé de faux documents pour la privatisation du parc, laquelle aurait coûté 130 000 euros.
Contexte judiciaire
Ce citoyen britannique est actuellement recherché dans son pays pour non-respect des obligations d'enregistrement au fichier des auteurs d'infractions sexuelles. Il avait déjà été condamné pour des infractions de nature similaire liées à la pédocriminalité. Ce développement, ajouté à son arrestation en France, intensifie la coopération entre les autorités judiciaires françaises et britanniques.
Réactions et développement de l'enquête
Les équipes de Disneyland ont réagi en annulant immédiatement l'événement après avoir repéré d'importantes irrégularités. La justice française cherche encore à éclaircir les circonstances entourant cet événement, qui a impliqué une centaine de figurants, dont beaucoup n’étaient pas informés que les noces n’étaient pas réelles.