La flottille humanitaire organisée depuis Barcelone vers la bande de Gaza a été perturbée par des conditions météorologiques en mer. Des navires transportant de l'aide humanitaire et des personnes militantes ont quitté Barcelone, mais ont dû revenir au port en raison de vents violents et d'une mer dangereuse, selon les organisateurs.
Déroulement des opérations
Le départ initial a eu lieu depuis Barcelone le dimanche 31 août. Les organisateurs, réunis sous l'appellation Global Sumud Flotilla, ont indiqué qu'après un essai en mer les navires étaient revenus au port pour laisser passer une tempête et éviter des complications pour les bateaux plus petits. La décision a été présentée comme visant à garantir la sécurité des participants.
Selon des comptes rendus de presse et des journalistes présents, certains navires ont repris la mer le lundi 1er septembre en fin d'après-midi, quelques heures après être retournés au port. Les organisateurs ont prévu de se réunir pour décider de la reprise de la mission et de son calendrier.
Objectifs et calendrier annoncé
Les organisateurs ont indiqué que la flottille vise à acheminer de l'aide humanitaire vers Gaza, avec une arrivée visée vers la mi-septembre pour la livraison de matériel et de secours. Ils ont également annoncé qu'une vague supplémentaire de navires pourrait partir d'autres ports méditerranéens, notamment de Tunisie, et que des actions de solidarité se dérouleraient dans plusieurs pays.
Organisation et participants
L'initiative est portée par Global Sumud Flotilla, qui se présente comme une organisation indépendante, non affiliée à un gouvernement ni à un parti politique. Parmi les personnes signalées à bord figuraient des militants et des personnalités de plusieurs pays, dont la militante suédoise Greta Thunberg, ainsi que des élus et des figures publiques. Les organisateurs ont communiqué les motifs et les objectifs de la mission.
Tentatives antérieures et interceptions
Les organisateurs ont indiqué que la mission succède à des tentatives antérieures de livraison d'aide vers Gaza qui avaient été empêchées. Le 9 juin, le voilier Madleen, avec un équipage international, avait été intercepté par des forces israéliennes à plusieurs dizaines de milles au large de la bande de Gaza.
Contexte humanitaire
En août, les Nations unies ont estimé qu'un état de famine existait dans la bande de Gaza et ont évalué qu'environ 500 000 personnes se trouvaient dans une situation qualifiée de "catastrophique" par leurs experts. Ces évaluations ont été citées par les organisateurs et les médias couvrant la mission.
Contexte du conflit
La mission s'inscrit dans le contexte du conflit entre Israël et le mouvement Hamas. Des événements antérieurs, y compris l'attaque du 7 octobre 2023 et les opérations militaires qui ont suivi dans la bande de Gaza, sont régulièment cités comme éléments de contexte par les médias et les acteurs internationaux. Les bilans humains et les évaluations varient selon les sources et les autorités.
Aspects de sécurité en mer
Les organisateurs ont justifié le retour au port par la nécessité d'éviter des risques imputables aux vents violents et à l'état de la mer, en particulier pour les embarcations de taille réduite. Ils ont présenté cette décision comme une mesure de sécurité temporaire en vue de poursuivre la mission ultérieurement si les conditions le permettent.
Suites et perspectives
Les suites de l'opération dépendront des décisions prises par les organisateurs, des conditions météorologiques et de la situation sécuritaire en mer et à destination. Les déclarations publiques des organisateurs et les comptes rendus des journalistes sur place restent les principales sources d'information sur l'évolution de la mission.