Contexte
L’équipe de France s’est déplacée à Reykjavík pour un match comptant pour les qualifications à la Coupe du monde 2026. Avant cette rencontre, la France était leader du groupe D avec trois victoires en trois matches. Une victoire en Islande aurait permis à la France de valider sa qualification dès cette journée si, simultanément, l’Ukraine n’avait pas battu l’Azerbaïdjan.
Plusieurs joueurs offensifs étaient indisponibles pour la France : Kylian Mbappé (forfait pour blessure), Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Bradley Barcola et Marcus Thuram. Ibrahima Konaté a également été cité comme indisponible dans certaines compositions. Ces absences ont conduit le sélectionneur à modifier le onze de départ et à répartir le temps de jeu, la fenêtre internationale comportant deux matches en trois jours.
Déroulement du match et score
La rencontre s’est déroulée au stade Laugardalsvöllur à Reykjavík, avec un coup d’envoi programmé à 20h45 et une diffusion prévue sur TF1.
En première mi-temps, l’Islande a ouvert le score par Victor Pálsson (39e). La sélection française n’a obtenu que peu d’occasions cadrées durant cette période.
En seconde période, Christopher Nkunku a égalisé à la 63e minute, puis Jean-Philippe Mateta a donné l’avantage à la France à la 68e minute, inscrivant son premier but en équipe nationale lors de sa première titularisation. L’Islande a répliqué immédiatement : Kristian Hlynsson a égalisé à la 70e minute. Le score final est de 2-2.
Le match a été marqué par des désorganisations défensives de la France sur les phases menant aux buts islandais, et par des périodes d’alternance entre possession et séquences d’attaque pour les deux équipes.
Acteurs et choix tactiques
Plusieurs joueurs remplaçants ou rappelés ont bénéficié de temps de jeu et de responsabilités offensives en l’absence des titulaires habituels. Parmi eux figurent Jean-Philippe Mateta et Christopher Nkunku, qui ont marqué. D’autres éléments impliqués pour cette rencontre incluent Mike Maignan, Jules Koundé, Dayot Upamecano, William Saliba, Lucas Digne, Eduardo Camavinga, Maghnès Akliouche et Michael Olise.
Le sélectionneur a justifié les changements par la nécessité d’adapter le groupe aux nombreuses absences et par la contrainte d’un calendrier rapproché.
Conséquences sportives
À l’issue de cette journée, la France n’a pas validé sa qualification immédiate. Les résultats de la poule ont placé la France avec dix points en quatre matches et l’Ukraine avec sept points. La victoire de l’Ukraine contre l’Azerbaïdjan lors de la même journée a empêché une qualification automatique des Bleus ce soir-là.
La France dispose de deux rencontres en novembre pour assurer la première place et la qualification directe : un match à domicile contre l’Ukraine et un déplacement à Bakou contre l’Azerbaïdjan. Le vainqueur de chaque groupe de qualifications européennes obtient une place directe pour la phase finale de la Coupe du monde 2026.
Points d’observation
- La gestion des absences offensives a entraîné des remaniements du dispositif et a offert des opportunités à des joueurs moins expérimentés en sélection.
- Les séquences conduisant aux buts adverses ont mis en évidence des difficultés de concentration et des problèmes de repères défensifs sur certaines phases de jeu.
- Le calendrier des matches restants donne à la France la possibilité de valider sa qualification lors des prochaines rencontres du groupe.