Résumé

Le 18 décembre 2025, le Commandement Sud des forces armées des États‑Unis (SOUTHCOM) a annoncé qu'une frappe conduite par la force opérationnelle conjointe Southern Spear avait atteint un navire présumé impliqué dans le trafic de stupéfiants dans l'est du Pacifique. Les autorités américaines ont indiqué que l'attaque avait eu lieu en eaux internationales et qu'elle avait causé la mort de quatre personnes.

Détails de l'opération

Selon les communiqués officiels, les services de renseignement auraient confirmé que le navire circulait sur une route identifiée pour le trafic de drogue et participait à des activités illicites. Le commandement a déclaré que le navire était exploité par des « organisations terroristes désignées ». L'opération a été menée sur instruction du secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, et n'a, d'après les autorités, entraîné aucune perte du côté des forces américaines.

Contexte régional

Cette action s'inscrit, selon les responsables américains, dans une série d'opérations engagées depuis septembre 2025 visant des navires accusés de narcotrafic dans l'est du Pacifique et dans les Caraïbes. Les bilans officiels cités font état d'au moins 99 personnes tuées depuis le début de ces frappes, chiffre repris dans plusieurs communiqués mais encore sujet à vérification indépendante.

Questions juridiques et réactions internationales

Des experts en droit international et des représentants d'organisations internationales ont exprimé des réserves sur la légalité de frappes menées en eaux étrangères ou internationales sans interception préalable ou procédure d'identification et de détention. Plusieurs acteurs ont demandé des éclaircissements sur les preuves matérielles établissant les liens entre les navires visés et des organisations classées « terroristes ». Les autorités américaines ont diffusé leurs informations via des communiqués et des publications sur les réseaux sociaux.

Mesures complémentaires et réactions politiques

Les États‑Unis ont annoncé le déploiement temporaire de troupes en Équateur pour des opérations de lutte contre le narcotrafic. Le gouvernement américain a également imputé des responsabilités à certains responsables étrangers dans la région, notamment le gouvernement vénézuélien, accusation que la présidence du Venezuela a formellement niée.

Eléments non vérifiés

Les éléments présentés correspondent aux déclarations officielles américaines et aux réactions publiques disponibles à la date de l'annonce. L'implication du navire dans des opérations de trafic de drogue et son exploitation par des « organisations terroristes désignées » n'ont pas été vérifiées de manière indépendante dans les sources publiques consultées.