Contexte du conflit
Le conflit entre Israël et le Hamas est intense depuis l'attaque du 7 octobre 2023, menée par des commandos du Hamas en Israël, qui a déclenché une riposte militaire israélienne continue. Israël a intensifié ses opérations militaires dans la bande de Gaza, visant à démanteler les infrastructures du Hamas, et à libérer des otages israéliens retenus sur le territoire. Cette escalade a conduit à de nombreuses victimes civiles et à une situation humanitaire précaire pour les habitants de Gaza, confrontés à des pénuries d'eau, de nourriture et de médicaments.
L'incident à Khan Younès
Le 23 mai 2025, une frappe aérienne israélienne à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a causé la mort de neuf enfants d'un couple de médecins palestiniens, les Drs Hamdi et Alaa Al-Najjar. La Défense civile de Gaza a confirmé que les enfants ont été tués dans leur maison lors de cette attaque. La frappe a également causé des blessures graves au Dr Hamdi Al-Najjar et à leur dixième enfant, Adam, âgé de 10 ans. L’hôpital al-Nasser de Khan Younès a pris en charge les blessés.
Réactions et enquêtes
L'armée israélienne, interrogée à ce sujet, a déclaré que la frappe visait plusieurs individus soupçonnés d’opérations militaires à proximité de soldats israéliens et qu'une enquête est en cours pour vérifier l'impact sur des civils. La région où s'est produite la frappe a été identifiée comme une zone de guerre dangereuse, et l'armée a affirmé avoir averti les civils avant ses opérations.
Conséquences humanitaires
La situation dans la bande de Gaza reste critique. Le bureau du ministère de la Santé du gouvernement Hamas a décrit la souffrance continue des habitants, et les difficultés énormes rencontrées par le personnel médical, qui lui aussi est affecté par le conflit.
Réactions internationales
Le conflit a suscité des réactions internationales, Paris et Riyad appelant à des "actes" concrets pour avancer vers une solution à deux états. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa préoccupation face à la "période la plus cruelle" du conflit pour la population de Gaza, soulignant la nécessité d'une intervention humanitaire plus substantielle pour répondre aux besoins urgents des civils.