Contexte
Un accord de cessez‑le‑feu est entré en vigueur le 10 octobre. Les corps et les personnes prises en otage depuis l'attaque du 7 octobre 2023 restent au centre des dispositions prévues par cet accord. En vertu de la première phase, le Hamas a remis les 20 otages vivants qu'il retenait et devait restituer 28 corps : 15 corps avaient été rendus au moment des événements décrits ci‑dessous.
Nouveaux incidents et déroulement
Le 28 octobre 2025, des frappes israéliennes ont touché plusieurs secteurs de la bande de Gaza. Israël a déclaré avoir réagi à une attaque visant des soldats israéliens et a imputé cette attaque au Hamas. Le Hamas a démenti être à l'origine de ces tirs et a réaffirmé son engagement envers l'accord de cessez‑le‑feu, tout en accusant Israël de violations et en annonçant le report de la remise d'une dépouille.
Des échanges antérieurs, notamment le 19 octobre, avaient déjà donné lieu aux mêmes accusations réciproques entre Israël et le Hamas après des tirs qui avaient causé la mort de soldats israéliens.
Restitution de dépouilles et désaccords
Le Hamas a annoncé avoir retrouvé deux corps d'otages et a indiqué, via sa branche armée, ne pas préciser la date de remise. Israël a contesté la nature et les circonstances de certaines restitutions : le cabinet israélien a affirmé que des restes remis récemment correspondaient à un captif dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée lors d'une opération antérieure, et a accusé le Hamas d'avoir mis en scène la découverte de ce corps.
Les Brigades Ezzedine al‑Qassam, branche armée du Hamas, ont averti que toute escalade entraverait les recherches et la récupération de dépouilles.
Réactions gouvernementales et diplomatiques
Après une réunion sur la sécurité, le Premier ministre israélien a ordonné à l'armée de mener des frappes sur la bande de Gaza. Le gouvernement israélien a indiqué que ses actions se faisaient en coordination avec les États‑Unis. Le ministre israélien de la Défense a mis en garde le Hamas suite aux incidents signalés.
Aux États‑Unis, le vice‑président J. D. Vance a déclaré que le cessez‑le‑feu tenait et a indiqué que, selon les autorités américaines, un soldat israélien avait été attaqué à Gaza.
Bilan humain et chiffres rapportés
Les bilans diffèrent selon les sources. Un porte‑parole de la Défense civile opérant sous l'autorité du Hamas a fait état d'au moins 20 morts dans des frappes rapportées le 28 octobre ; d'autres comptes rendus publiés à la même période ont mentionné des bilans compris entre 11 et 30 morts. Avant ces nouvelles frappes, le ministère de la Santé dirigé par les autorités de Gaza avait indiqué qu'au moins 94 Palestiniens avaient été tués dans des bombardements israéliens depuis le 10 octobre.
Concernant l'attaque du 7 octobre 2023, un bilan établi par l'AFP à partir de chiffres officiels a indiqué la mort de 1 221 personnes côté israélien. Le ministère de la Santé de Gaza a communiqué un bilan plus élevé pour les victimes gazaouies depuis le début de l'offensive israélienne.
Situation humanitaire
Les autorités locales et des observateurs ont signalé des difficultés d'approvisionnement en eau et en nourriture et des conditions sanitaires dégradées dans la bande de Gaza, où la population continue de subir les conséquences des opérations militaires antérieures et des destructions d'infrastructures.
Points en suspens
Les accusations réciproques sur la violation de l'accord de cessez‑le‑feu, les désaccords sur l'identité et la restitution de dépouilles, ainsi que les différences de bilan entre sources restent des éléments non résolus au moment des faits rapportés.








