Contexte
Le 13 novembre, Mehdi Kessaci, âgé de 20 ans, a été tué par des hommes circulant à moto sur un rond-point de Marseille. La famille Kessaci avait déjà perdu un autre fils, Brahim, tué en 2020 dans le cadre d'un narchomicide. Son frère Amine Kessaci, militant écologiste et opposant au trafic de stupéfiants, est placé sous protection policière et a été visé, selon les enquêteurs, par une hypothèse de "crime d'avertissement".
Rassemblement à Marseille
Le 22 novembre, un rassemblement a eu lieu sur le rond-point où le meurtre s'est produit. La famille Kessaci, dont la mère Ouassila Benhamdi Kessaci et le père Ahmed Kessaci, a pris la parole. Une minute de silence a été observée. Amine Kessaci a diffusé un message enregistré et certains membres de la famille ont prononcé des allocutions en public.
Un grand nombre de personnes se sont rassemblées, vêtues pour beaucoup de blanc, portant des tee-shirts et déposant des fleurs à l'endroit du drame. Les organisateurs et la préfecture ont mis en place un dispositif de sécurité avec des unités de maintien de l'ordre et des rues bloquées par des véhicules des forces de l'ordre.
Présence des responsables politiques
Des élus locaux et nationaux de partis variés ont assisté au rassemblement. Parmi les personnalités présentes figuraient le maire de Marseille Benoît Payan, des parlementaires et des responsables de plusieurs formations politiques. Certaines personnalités prévues n'ont pas pu se rendre sur place en raison d'annulations de vols.
Discours et revendications
La famille a appelé à la justice et à des mesures de sécurité renforcées. La mère de Mehdi a exprimé son deuil. Amine Kessaci a demandé une prise de conscience collective et un engagement de l'État et des collectivités pour lutter contre le narcotrafic et soutenir les associations intervenant dans les quartiers.
Le maire de Marseille a appelé à ne pas céder à la peur et à maintenir la cohésion républicaine. D'autres intervenants ont demandé un renforcement des moyens judiciaires et policiers et des politiques de prévention.
Participation et mobilisations complémentaires
Les autorités et les organisateurs ont chiffré la participation à plusieurs milliers de personnes lors du rassemblement marseillais. Des initiatives de solidarité et des rassemblements en mémoire de Mehdi Kessaci ont également été organisés dans une vingtaine de villes françaises, avec des affluences variables (quelques dizaines à quelques centaines de participants selon les lieux).
Enquête et contexte sécuritaire
Les investigations se poursuivent pour identifier les auteurs du meurtre et préciser les circonstances de l'attaque. Les autorités ont indiqué que la violence liée au trafic de stupéfiants constitue une préoccupation majeure pour la sécurité publique, et des éléments chiffrés antérieurs ont montré des variations annuelles du nombre de narchomicides.
Suite annoncée
Les organisateurs et des responsables associatifs ont appelé à des actions durables au-delà du rassemblement, en demandant des mesures de long terme en matière de prévention, d'intervention sociale et de renforcement des dispositifs de sécurité et de justice pour les quartiers concernés.








