Faits principaux
Selon l'Association chrétienne du Nigeria (CAN), 50 élèves parmi les plus de 300 personnes enlevées dans l'école catholique Saint Mary se sont échappés et ont retrouvé leurs familles. L'annonce a été faite après l'attaque visant l'établissement durant la nuit. Des sources officielles et médiatiques ont fourni des éléments complémentaires depuis ces communiqués, dont des déclarations de la présidence et des précisions sur le lieu de l'attaque.
Enlèvement
Des hommes armés non identifiés ont pris d'assaut l'école catholique mixte Saint Mary, située à Papiri, dans l'État du Niger, au cours de la nuit. L'Association chrétienne du Nigeria a indiqué que 315 personnes ont été enlevées lors de cette attaque : 303 élèves et 12 membres du personnel enseignant. Les élèves concernés ont été décrits comme âgés de 8 à 18 ans et représentaient près de la moitié des 629 élèves inscrits à l'établissement. Des reportages ont précisé que Papiri se trouve à environ 600 km au nord-ouest d'Abuja.
Évasions et effectifs
La CAN a précisé que 50 élèves se sont évadés entre vendredi et samedi et ont retrouvé leurs familles. Après ces retours, 253 élèves et 12 enseignants restaient, selon la CAN, aux mains des ravisseurs. Le président de la République a indiqué sur son compte X un chiffre proche, affirmant que 51 des élèves disparus avaient été retrouvés, ce qui diffère légèrement des communiqués de la CAN. Cette divergence n'a pas été clarifiée publiquement.
Réponses des autorités et mesures locales
Les forces de police ont annoncé le déploiement d'unités tactiques et la coordination avec des éléments militaires pour rechercher les personnes enlevées, y compris des opérations de ratissage dans les zones boisées proches. Le gouvernement de l'État du Niger avait, avant l'attaque, ordonné la fermeture temporaire de tous les internats de la zone pour des raisons de sécurité. À la suite d'une série d'enlèvements d'étudiants et d'attaques religieuses rapportées la même semaine, les autorités ont ordonné la fermeture par précaution de nombreux établissements scolaires dans différentes régions du pays.
Par ailleurs, la présidence a annoncé que les forces de sécurité avaient secouru 38 fidèles enlevés lors d'une attaque contre une église à Eruku, dans l'État de Kwara. Le président a également indiqué avoir annulé des engagements internationaux dans le contexte de ces violences. Les autorités ont déclaré avoir localisé de potentiels lieux de détention pour certaines victimes enlevées dans l'État de Kebbi, selon des sources sécuritaires citées par la presse.
Réactions et contexte plus large
Des responsables religieux ont appelé à la libération des otages. Le pape a demandé la libération immédiate des personnes enlevées et exprimé son soutien aux familles. Ces enlèvements interviennent peu après d'autres attaques dans l'ouest et le nord-ouest du pays, notamment l'enlèvement de 25 jeunes filles dans un lycée de l'État de Kebbi et l'attaque d'une église retransmise en direct à Eruku. Pour l'attaque de Kebbi, un rapport indique qu'une des jeunes filles a réussi à s'enfuir.
Des médias ont également rapporté l'enlèvement, dans l'État de Borno, de 13 femmes et filles près de leurs fermes, dont l'une a été relâchée après avoir déclaré aux ravisseurs être mariée. Ces événements s'inscrivent dans un contexte de violences récurrentes au Nigeria impliquant des groupes djihadistes et des bandes armées locales, et rappellent des enlèvements antérieurs de grande ampleur, notamment celui de Chibok en 2014.
Situation au moment des annonces
Au moment des communiqués initiaux, aucune organisation n'avait officiellement revendiqué l'attaque contre l'école Saint Mary. Les autorités avaient engagé des opérations de recherche et des mesures de sécurité supplémentaires dans la région. Certaines informations publiées par la présidence diffèrent légèrement des chiffres communiqués par l'Association chrétienne du Nigeria ; cette divergence reste non résolue dans les sources consultées. Les données chiffrées présentées ici proviennent de déclarations publiques rapportées par la CAN, par la présidence nigériane et par des médias internationaux.








